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DOSSIER DU MOIS

L’INDICE DE MASSE
GRASSE, UN PARAMÈTRE

LIMITANT LA
PERFORMANCE ET DU

PLAISIR ?

PAR SIMON BILLEAU

Dans les articles où je nomme les paramètres déterminants et
limitants de la performance, l’un d’entre eux qui revient souvent est
celui du taux de masse grasse.
Je le cite facilement car c’est un paramètre que l’on peut facilement et
gratuitement améliorer. Il est la résultante d’une balance métabolique
en faveur d’un équilibre harmonieux entre dépense physique et
alimentation. Pour perdre du poids, il suffit de s’assurer que l’équilibre
est négatif. Pour prendre du poids, c’est l’inverse. Rien de bien compliqué
dans ce principe. C’est aussi parce que lorsque j’étais bien plus jeune,
je me focalisais sur mon poids bien plus que je ne l’aurais dû. Enfin, en
lisant les posts de certains et surtout certaines athlètes qui souffrent
de troubles d’anxiété et de dépression, j’ai pu comprendre que l’image
corporelle revêt une place très (trop) importante dans notre société et
particulièrement dans notre sport.

Les canons de la beauté que cela soit dans la société comme le
mannequinat ou dans le triathlon sont basés autour de la maigreur.
C’est facile à comprendre quand bien même ce n’est pas forcément
légitime. Plus on est léger, plus l’on va vite en cyclisme et en course à
pied où se sont des activités soumises à la pesanteur et grandement
impactées par le rapport poids/puissance. Or, être maigre ne signifie
pas forcément être beau ou performant.
Le taux de masse grasse à lui seul ne se traduit pas par une
amélioration de la performance assurée lorsque le taux est optimal.
Par ailleurs, des taux de masse grasse très bas ou trop élevés
véhiculent toute une sorte de stéréotypes qui leur sont associés
(anorexie, boulimie, autodépréciation, …).

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