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PHOTO DU MOIS
         DOSSIER DU MOIS





         Une des erreurs ? Vouloir
           courir constamment.


        L’une des erreurs que j’ai faite en
        m’alignant sur cette épreuve était
        de vouloir courir constamment.
        Or,  lorsque  la  pente est  abrupte
        et que la vitesse de déplacement
        est proche de celle de la marche,
        il ne faut pas hésiter à marcher.
        Marcher évite les phases de
        suspension et donc l’amortissement
        se fait avec moins d’impact. Vos
        articulations vous remercieront en
        fin d’épreuve ou d’entraînement. Le
        rythme  cardiaque sera  également
        plus bas et musculairement, vos
        mollets, fessiers et ischio-jambiers
        économiseront de l’énergie. Tout cela
        aura un effet bénéfique sur les fins
        de parcours. En trail, un des facteurs
        de la performance est d’avoir un
        répertoire d’allures le plus grand
        possible. Il faut être capable de savoir   qui s’ensuit sera pénalisée. Dans ces  pour en payer le prix plus tard.
        monter en marchant en mettant du    conditions, même à l’entraînement,
        rythme et de descendre en survolant   n’hésitez pas à marcher lorsque  Côté entraînement, il faut donc
        le sol. La vitesse sur le plat est   l’effort  est  trop intense.  Il  est  veiller à pratiquer spécifiquement.
        également impactée par les efforts   préférable de marcher en mettant  Le travail de tempo peut se faire sur
        subséquents. Si vous avez monté     du rythme dans une montée pour  des chemins relativement plats, de
        une  longue  côte  à  un  rythme  juste   accélérer sur les portions suivantes,  la  même  manière  que  sur  la  route,
        un peu trop élevé, la portion de plat   que de s’entêter à courir dans celle-ci  à la différence près qu’il faut en
                                                                                général  avoir  une vision  qui  alterne
                                                                                une visualisation au loin pour savoir
                                                                                où l’on va et une visualisation de la
                                                                                proximité directe du sol pour éviter
                                                                                les trous, cailloux, racines...  Tout cela
                                                                                augmente la fatigue mentale qui
                                                                                induit des pertes d’attention ou de
                                                                                concentration. Attention  donc aux
                                                                                risques de blessures en fin de séance
                                                                                notamment.


                                                                                Pour  ce  qui  est  des  côtes,  vous
                                                                                pouvez soit vous focaliser sur la
                                                                                technique de course à pied en vous
                                                                                assurant  d’effectuer  des extensions
                                                                                complètes des jambes (inutile de
                                                                                grimper le plus vite possible dans ce
                                                                                cas), soit vous focaliser sur l’allure





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