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Effets négatifs des acides fatigué, aura une tendance accrue à l’effort musculaire. L’adoption
gras alimentaires à développer des blessures et/ou d’une alimentation grasse avant et
des
pendant l’effort peut favoriser des
inflammatoires
pathologies
(tendinite, problèmes ORL … adaptations en faveur d’une meilleur
• Apport énergétique très etc.)… etc. D’où l’intérêt d’avoir utilisation des lipides. Cependant
important (ce qui pose problème des apports suffisants en acides ce type de protocole se limite aux
en cas de régime visant à perdre du gras polyinsaturés lorsque l’on a séances de basse intensité et vise
poids); un rythme de vie soutenu et un à se préparer à des efforts d’ultra-
• Digestion ralentie (ce qui pose entrainement poussé. endurance type Ironman ou ultra.
problème en cas d’entraînements
intensifs bi ou tri-quotidien); Sur le plan de la nutrition sportive Pour conclure, rappelons que
• Fixation des substances avant et pendant les séances les lipides ont un rôle essentiel
toxiques lipophiles (les pesticides par d’entraînement intensives ou les en termes de récupération donc
exemple). compétitions, les besoins sont d’adaptations. Pour pouvoir
extrêmement variables selon les s’entraîner sérieusement et tenir
La très grande majorité des sportifs individus. En fait, tout dépend l’intégralité d’une saison alors il est
sont carencés en acides gras de la physiologie digestive de indispensable de couvrir ses besoins
essentiels, du fait d’une alimentation chacun. Malgré ces différences en acides gras, notamment mono et
peu équilibrée et trop stéréotypée inter-individuelles, il est plutôt poly-insaturés. A l’inverse, les acides
(toujours les mêmes aliments). recommandé de consommer une gras trans sont à éviter car inutiles
Un sportif carencé en acides gras alimentation pauvre en graisses pour et potentiellement dangereux pour
essentiels sera plus facilement limiter le travail digestif préjudiciable l’organisme.
L’expert vous répond :
« Pensez-vous qu’il faille manger plus gras en hiver qu’en été ? Quel lien existe-t-il avec l’entraînement ? »
Effectivement, il y a très probablement une saisonnalité dans la consommation de graisses. En hiver, notre orga-
nisme réclame des plats plus gras, plus énergétiques. Cela tombe bien l’entraînement est généralement peu chargé.
A l’inverse en été, l’entraînement est plus poussé, et notre organisme nous réclame une alimentation plus légère et
pus digeste, basée sur les fruits et légumes de saison, les céréales. Cette alimentation, riche en amidon, reconstitue
efficacement nos réserves de glycogène, vous permettant ainsi de récupérer plus rapidement.
Cependant cela ne vous empêche pas de couvrir vos besoins en graisses essentielles.
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