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DOSSIER DU MOIS
POWERBREATH
Bien que pendant l’exercice, les muscles respiratoires
soient contrôlés avec précision, ils peuvent contribuer à
limiter les performances.
D’un point de vue fonctionnel, il existe trois groupes de
muscles respiratoires: le diaphragme, les muscles de la
cage thoracique et les muscles abdominaux. Chaque
groupe agit sur la paroi thoracique et ses compartiments,
à savoir la cage thoracique apposée au poumon, la
cage thoracique apposée au diaphragme et l’abdomen.
La contraction du diaphragme dilate l’abdomen et la
partie inférieure de la cage thoracique (cage thoracique
abdominale). Les muscles de la cage thoracique, y
compris les intercostaux, les parasites, le scalène et le
cou, agissent principalement sur la partie supérieure de la
cage thoracique (cage thoracique pulmonaire) et sont à la
fois inspiratoires et expiratoires. Les muscles abdominaux
agissent sur l’abdomen et la cage thoracique abdominale
et sont expiratoires. Lorsque chaque groupe musculaire
se contracte seul ou que la contraction est prédominante
par rapport aux autres groupes, des effets indésirables
(tels qu’un mouvement «paradoxal» entrant ou sortant
lors de l’inspiration et de l’expiration, respectivement)
se produisent sur au moins un des compartiments. Un
recrutement très coordonné de deux ou trois groupes
musculaires est nécessaire pour éviter ces effets.
Pendant la respiration au repos, ceci est accompli par
l’activité coordonnée des muscles du diaphragme et de
la cage thoracique inspiratoire. Normalement, aucun
muscle expiratoire n’est utilisé.
Au cours de l’exercice, les exigences ventilatoires accrues
déterminent un plus grand entraînement neural des
muscles respiratoires. Cela détermine une augmentation
de la puissance mécanique développée par les muscles.
Le diaphragme est principalement un «générateur de
flux» au cours de l’exercice. Cela signifie que sa puissance https://www.powerbreathe.com/
mécanique est principalement exprimée en vitesse de
raccourcissement plutôt qu’en pression. À l’inverse,
la cage thoracique et les muscles abdominaux sont
principalement des «générateurs de pression», c’est-à-
dire qu’ils développent les pressions nécessaires pour
déplacer la cage thoracique et l’abdomen, respectivement.
Les muscles expiratoires jouent un rôle actif dans
la respiration pendant l’exercice. Au sein de chaque
respiration, leur action est étroitement coordonnée à celle
des muscles inspiratoires de la cage thoracique. Au cours
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de l’inspiration, pendant la contraction des muscles de la
cage thoracique, les muscles abdominaux se relâchent
progressivement, et inversement lors de l’expiration. Ce
mécanisme a plusieurs effets:
1) il empêche la distorsion de la cage thoracique;
2) le diaphragme est déchargé et peut servir de générateur
de flux;
3) le volume de l’abdomen est diminué en dessous des
niveaux de repos.
En conséquence, le volume pulmonaire à la fin de
l’expiration est diminué pendant l’exercice et la mécanique
de la respiration est optimisée. Le diaphragme est allongé
et travaille donc près de sa longueur optimale. A chaque
respiration, une partie du travail inspiratoire requis est
préalablement stockée sous forme d’énergie élastique
lors de l’expiration précédente.
Les niveaux élevés de travail des muscles respiratoires qui
doivent être maintenus pendant les exercices intenses
entraînent une fatigue des muscles respiratoires. La
fatigue des muscles respiratoires pourrait initier le
métaboreflex, conduisant à une vasoconstriction du
système vasculaire du muscle locomoteur, exacerbant
la fatigue périphérique des muscles des membres en
activité et, par rétroaction, intensifiant la perception de
l’effort, contribuant ainsi à limiter la performance des
exercices d’endurance de forte intensité.
Il existe sur le marché un appareil qui permet de travailler
les muscles respiratoires. Il s’agit de Powerbreath.
L’entraînement consiste en une répétition de 30 cycles
(inspiration/expiration forcée) 2 fois par jour.