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En termes de puissance aérobie, s’entraîner lentement 1. Premier avantage : La récupération est rapide. Ces
vise à produire une puissance équivalente à 50-60% de la séances produisent relativement peu de fatigue. Cela
consommation maximale d’oxygène. On est donc assez permet d’enchainer les séances jour après jour, où même
loin du maximum ! de s’entraîner de manière bi-quotidienne (2 séances par
jour par exemple).
Pour ceux qui préfèrent se fier à leurs sensations,
l’entraînement à très basse intensité se traduit par 2. Deuxième avantage : Sur le plan vasculaire,
une grande aisance respiratoire (on peut discuter sans réaliser des séances à très basse intensité permet
contrainte tout en courant ou en pédalant). Sur le plan de développer le réseau capillaire musculaire par un
musculaire, ces séances s’accompagnent d’une absence phénomène appelé angiogénèse. Avec l’augmentation
totale de douleurs périphériques, du moins pendant les du flux sanguin ces minuscules vaisseaux sanguins qui
deux premières heures. irriguent les fibres musculaires jusqu’au plus profond des
tissus se multiplient comme des petits pains permettant
un apport d’oxygène, de nutriment plus conséquent.
Alors pourquoi s’entraîner lentement ? En parallèle, un réseau capillaire ramifié permet aussi
d’évacuer plus efficacement les produits du métabolisme
Parce que les avantages sont multiples, notamment en musculaires (lactates…).
début de saison où la plupart des athlètes sont en train
de construire les fondations de leur saison de triathlon. 3. Troisième avantage : Sur le plan cardiaque,
l’entraînement à basse intensité permet d’augmenter
le Volume d’Ejection Systolique (VES) qui correspond
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