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REPORTAGE
Des participants nous ont chaudement remerciés d’avoir
annulé la natation !
Le principal pour les concurrents était de faire la course et
de la finir. Le reste est apparu secondaire.
mais il nous faut aussi penser à ceux
qui sont derrière et aux sauveteurs.
Sans kayakistes notamment, comment
porter secours à cinq, six ou sept
nageurs qui se manifestent en même
temps ? Qui va-t-on chercher en premier
? La déception était là, c’est évident,
mais elle a été très contrebalancée par
le conseil des sauveteurs qui nous ont
alertés et prévenus que nous prenions
un grand risque à maintenir la natation
dans ces conditions. Nous avons tout
tenté… c’était impossible. Vraiment !
Dans la grisaille et le vent, les
planches de Deauville gardent-elles
leur charme intact ?
C’était aussi dantesque sur les planches
et dans le parc à vélo ! Le vent soufflait
tellement fort qu’il a ramené le sable
dans le parc et sur les planches ce qui, je
le pense, a complexifié l’approche de la pratiques sur le Triathlon International appuyer sur une épaule aussi solide, une
course à pied et ce, malgré l’intervention de Deauville. Les circonstances ont telle qualité. C’était une expérience, une
des balayeuses de la ville et permis de souder encore un peu plus les aventure humaine utile pour le bien de
l’investissement des bénévoles à grand gens autour du projet. l’organisation. Nous en sortons grandis.
renfort de pelles chaque matin. Rien n’a
été simple. C’était un flux incessant sur C’est-à-dire ? C’était, en définitive, une évaluation
les 40 km du parcours et tous n’ont pas La difficulté a renforcé les liens. Dans des pratiques professionnelles en
ménagé leurs efforts. Le parcours était des moments aussi compliqués, il est temps réel…
littéralement impeccable et je tiens à important de se rendre compte de la (rires). C’est un peu ça, oui.
saluer ce travail de chaque instant qui chance que nous avons de pouvoir nous
nous a aidé, à sa mesure, à repenser nos
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