Page 53 - Trimax_magazine_201
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Debout face au vent











        Ce chiffre s’élevait à 8 200 les années précédentes. Nous  le jeudi. C’est alors beaucoup de travail et de frustration de
        sommes finalement sur une réduction de moitié en termes  devoir démonter des structures, de voir le Tri-expo passer de
        de fréquentation.                                     20 à 10 exposants…

        Qu’est-ce qu’il vous a le plus séduit sur ce rendez-vous  Les choix n’ont pas été simples…
        pour le moins singulier ?                             Non, pas du tout ! En effet, sur la partie sportive, l’annulation
        Le retour des participants. Ils sont venus et, je le crois, pris un  de la natation et le remplacement du triathlon en duathlon,
        plaisir. Le plaisir de retrouver un dossard pour oublier, l’espace  il faut l’assumer… Néanmoins, c’est la sécurité des athlètes
        de quelques heures, un environnement assez anxiogène. Je  qui doit primer. Et cela, avant toute autre chose. Nous avons
        le répète, avec les annulations en cascade, mettre la main  donc dû procéder format par format car les publics n’ont,
        sur un dossard est une bouffée d’oxygène, même dans des  bien sûr, pas le même profil.  L’équipe a engagé un process
        conditions  sanitaires  contraignantes.  Le principal  pour  eux,  et je suis personnellement allé nager le vendredi précédent
        c’était de prendre du plaisir et du côté de l’organisation, le  le Découverte puis le Longue distance. Il n’y avait alors pas
        constat est clair : l’équipe a eu raison de se battre pour que ce  vraiment de courant mais une houle avec des vagues de trois
        rendez-vous voit le jour.                             mètres et en termes de sécurité rien n’était garanti à 100%.

        Une équipe qui a donc dû s’adapter…                   Comment ont donc réagi les triathlètes ?
        Cela reste toujours très difficile sur la partie organisationnelle,  C’est forcément frustrant pour les premiers, les valeurs sûres
        même si les équipes restent toujours très optimistes. Ils nous  qui se sentent en capacité d’affronter de telles conditions
        faut sans cesse accepter les aléas climatiques. Le week-
        end précédent l’épreuve, les conditions étaient annoncées
        orageuses puis nous avions eu droit à du beau temps. Tout            PAR ROMUALD VINACE
        était prêt et bien ficelé avant que le vent ne s’invite finalement   PHOTOS  J.BICHE & V.RANNOU /
                                                                                @ACTIV’IMAGES



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