Page 32 - TRIMAX MAGAZINE 190
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RENCONTRE
faute de greffons disponibles ». rendez-vous du partage, des émotions l’Ironman 70.3 de Nice l’an dernier,
Chienne de vie, parfois. 60 nations, 1 simples, des prises de contact, du le NatureMan, le coup d’éclat bleu,
500 athlètes dont 50 triathlètes et... tutoiement dans toutes les langues... » blanc, rouge, se nomme Emmanuel
Emmanuel Gastaud, qui lance un cri La souffrance, la fureur de vivre ne Gastaud !
du cœur, franc, sans concessions : parlent-elles pas un seul et même
« Je ne suis pas le seul sportif à langage. Universelles... Renseignements :
défendre la cause. Néanmoins, par le www.montagnes-despoir.com
biais de mon association « Montagnes Après le Mont-Blanc en ski
d’espoir » , je veux aussi alerter sur de randonnée avec un copain,
les prises de risques inconsidérées de
certains athlètes transplantés qui jouent
avec leur vie. Notre état de santé ne se
conjugue pas avec records. Jamais.
« Or, beaucoup vont au-delà de leurs
limites et perdent des années de greffe
en toute conscience. Le prix de l’or ou
podium est alors bien cher payé. C’est
une mise en danger incroyable, une
erreur impardonnable à la lumière du
cadeau reçu. La greffe est un cadeau
à chérir, à préserver. En ce sens, le
sport du transplanté, c’est avant tout
la gestion de l’effort et la passion.
Pour nous, le dépassement de soi est
le pain quotidien », lance Emmanuel,
qui s’était entraîné cet hiver avec
la championne de France, Céline
Bousrez. « Newcastle était aussi le
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faute de greffons disponibles ». rendez-vous du partage, des émotions l’Ironman 70.3 de Nice l’an dernier,
Chienne de vie, parfois. 60 nations, 1 simples, des prises de contact, du le NatureMan, le coup d’éclat bleu,
500 athlètes dont 50 triathlètes et... tutoiement dans toutes les langues... » blanc, rouge, se nomme Emmanuel
Emmanuel Gastaud, qui lance un cri La souffrance, la fureur de vivre ne Gastaud !
du cœur, franc, sans concessions : parlent-elles pas un seul et même
« Je ne suis pas le seul sportif à langage. Universelles... Renseignements :
défendre la cause. Néanmoins, par le www.montagnes-despoir.com
biais de mon association « Montagnes Après le Mont-Blanc en ski
d’espoir » , je veux aussi alerter sur de randonnée avec un copain,
les prises de risques inconsidérées de
certains athlètes transplantés qui jouent
avec leur vie. Notre état de santé ne se
conjugue pas avec records. Jamais.
« Or, beaucoup vont au-delà de leurs
limites et perdent des années de greffe
en toute conscience. Le prix de l’or ou
podium est alors bien cher payé. C’est
une mise en danger incroyable, une
erreur impardonnable à la lumière du
cadeau reçu. La greffe est un cadeau
à chérir, à préserver. En ce sens, le
sport du transplanté, c’est avant tout
la gestion de l’effort et la passion.
Pour nous, le dépassement de soi est
le pain quotidien », lance Emmanuel,
qui s’était entraîné cet hiver avec
la championne de France, Céline
Bousrez. « Newcastle était aussi le
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