Page 30 - TRIMAX MAGAZINE 190
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RENCONTRE
une seule seconde avoir ma place. Je catégoriquement de tirer la couverture Pas de record en vue. Âme
courrais pour garder la forme mais des à moi. Parler de ma greffe à travers le déraisonnable s’abstenir. Des rêves ?
douleurs au genou m’ont guidé vers sport qui reste un fabuleux vecteur de A la pelle !
le vélo. Il était évident que la natation
viendrait à moi. Le triathlon m’a infecté. Beaucoup vont au-delà de leurs limites et perdent
J’ai bien contracté le virus, il y a trois des années de greffe en toute conscience. Le
ans, sur un format XS. Cette discipline prix de l’or ou podium est alors bien cher payé.
est ludique et j’adore les transitions, C’est une mise en danger incroyable, une erreur
leur approcha technique, la gestion de impardonnable à la lumière du cadeau reçu. La
l’effort et l’enchaînement des sports. greffe est un cadeau à chérir, à préserver
J’aime le vélo, la course et la natation,
c’est tout simple ». Aujourd’hui licencié communication est une opportunité. « Je viens d’en réaliser un il y a
à Cagnes/Mer, Emmanuel savoure « Le don d’organes, moi j’en parle ! ». quelques semaines : ramener de
chaque seconde. « On ne se tire pas C’est aussi le slogan du groupement que Newcastle l’argent des Jeux mondiaux
la bourre, non, non. On s’encourage et nous avons monté dans le cadre des « des transplantés. Et avant le résultat,
moi, je laisse mes soucis de santé au Relais de l’espoir, qui rassemble des avant la possible victoire, la gratifiante
vestiaire. D’ailleurs, à mon arrivée au sportifs, des malades transplantés et médaille, ma priorité restait de montrer
club, personne n’avait connaissance leurs proches à l’occasion des Trigames. aux yeux de tous que la transplantation
de mon passé de greffé. Certains n’ont En trio, ils représentent la chaîne de la offre une seconde vie aux patients. Il
été informé que très tard, question greffe ». Faire du sport, c’est affronter nous faut prendre conscience d’une
d’affinités ». la maladie. Comme pour mieux la réalité terrifiante, la regarder bien en face
Comme un second souffle, il a, dominer. En apparence... : chaque année, des hommes meurent
sans doute inconsciemment abattu
bien des barrières. « Je refuse
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une seule seconde avoir ma place. Je catégoriquement de tirer la couverture Pas de record en vue. Âme
courrais pour garder la forme mais des à moi. Parler de ma greffe à travers le déraisonnable s’abstenir. Des rêves ?
douleurs au genou m’ont guidé vers sport qui reste un fabuleux vecteur de A la pelle !
le vélo. Il était évident que la natation
viendrait à moi. Le triathlon m’a infecté. Beaucoup vont au-delà de leurs limites et perdent
J’ai bien contracté le virus, il y a trois des années de greffe en toute conscience. Le
ans, sur un format XS. Cette discipline prix de l’or ou podium est alors bien cher payé.
est ludique et j’adore les transitions, C’est une mise en danger incroyable, une erreur
leur approcha technique, la gestion de impardonnable à la lumière du cadeau reçu. La
l’effort et l’enchaînement des sports. greffe est un cadeau à chérir, à préserver
J’aime le vélo, la course et la natation,
c’est tout simple ». Aujourd’hui licencié communication est une opportunité. « Je viens d’en réaliser un il y a
à Cagnes/Mer, Emmanuel savoure « Le don d’organes, moi j’en parle ! ». quelques semaines : ramener de
chaque seconde. « On ne se tire pas C’est aussi le slogan du groupement que Newcastle l’argent des Jeux mondiaux
la bourre, non, non. On s’encourage et nous avons monté dans le cadre des « des transplantés. Et avant le résultat,
moi, je laisse mes soucis de santé au Relais de l’espoir, qui rassemble des avant la possible victoire, la gratifiante
vestiaire. D’ailleurs, à mon arrivée au sportifs, des malades transplantés et médaille, ma priorité restait de montrer
club, personne n’avait connaissance leurs proches à l’occasion des Trigames. aux yeux de tous que la transplantation
de mon passé de greffé. Certains n’ont En trio, ils représentent la chaîne de la offre une seconde vie aux patients. Il
été informé que très tard, question greffe ». Faire du sport, c’est affronter nous faut prendre conscience d’une
d’affinités ». la maladie. Comme pour mieux la réalité terrifiante, la regarder bien en face
Comme un second souffle, il a, dominer. En apparence... : chaque année, des hommes meurent
sans doute inconsciemment abattu
bien des barrières. « Je refuse
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