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TEST MATERIEL
Le freinage malgré mes craintes (cf. ci-dessous) On ne peut finir sans un dernier mot sur les roues,
fut efficace sans être évidemment aussi puissant elles aussi estampillées Boardman. La marque m’a
que sur de l’hydraulique ou de l’étrier classique également précisé à leur sujet qu’il ne s’agissait pas
mais largement dans la norme pour un vélo de tri d’une version générique mais d’une sélection de
aux freins intégrés. leur part des 3 composants ( jante, rayons, moyeu)
On peut reprocher un petit manque de rigidité en fonction de leurs propres tests en soufflerie
à la potence sur des relances très appuyées ou notamment (impossible de le vérifier sur un test
sprints mais ce n’est pas l’usage premier de ce aussi court mais il est vrai que la jonction jante-
vélo. pneu est très, très bien finie et laisse imaginer
A vrai dire, malgré de nombreux points un bel écoulement) puis montées 100% main à
améliorables, ce vélo a été un vrai coup de cœur. Taïwan. Développées depuis 3 ans et présentes
Des défauts (de mon point de vue, en tout cas) qui depuis cette année sur toute cette gamme, elles
finalement le rendent attachant et renforcent son sont disponibles à la vente séparément.
côté unique limite œuvre d’art.
On a aimé
- le confort impressionnant via notamment le choix des mousses Cee-Gees
- les pattes de dérailleur arrière et avant remplaçables depuis avril 2016
- les possibilités de réglages permettant d’avoir SA position
- la réactivité / rigidité de l’ensemble notamment les 2 triangles avant et arrière
- le choix des hauteurs de jante (80/55mm) très pertinent pour un usage polyvalent sur
une grande majorité de parcours
- le choix des largeurs de jante pour s’adapter à la mode justifiée des sections plus larges
- le matching pneu/jante très propre et probablement très aéro
- l’intégration très bien pensée des câbles
- le choix de l’Ultégra Di2 pour un meilleur rapport qualité/prix
- le choix du BB386 avec adaptateur pour laisser un max d’options surtout pour ceux qui
ont déjà leur pédalier chéri
- l’existence d’épais stickers sur les bords d’attaque que l’utilisateur a le choix de mettre ou
pas pour améliorer la traînée aéro
- la tige de selle avec 4 trous permettant même pour les positions extrêmes de ne pas être
en bout de rails et minimiser ainsi les casses mécaniques ou inclinaisons intempestives
- le choix de la selle ISM Road qui nécessitera de bien soigner le réglage de l’inclinaison
(horizontalité des rails donc bascule avant de l’assise, par défaut) pour se faire une idée de
l’apport majeur de ces selles à double appui avant en position aéro
- le choix du pneu pour plus de praticité à l’entraînement / facilité de réparations en
compétition
- le système de serrage de la tige de selle (efficace, accessible et bien intégré)
- le cintre pas trop large (40mm)
- des sélections par défaut de manivelles courtes (165 pour le XS/S et 170 pour le
M/L), là encore très cohérent avec les connaissances scientifiques actuelles en matière
d’ergonomie/aérodynamisme.
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