Page 34 - Trimax_magazine_200
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RENCONTRE









































        palmarès  que beaucoup  d’athlètes  j’étais à Nice, en bonne forme, pendant  matiques  très compliquées (ndlr:
        rêvent secrètement d’atteindre…     quasiment 10 ans. Pour moi c’était im-  canicule  et  nuages  de  pollution),
                                            portant.                            l’Ironman de Nice avait été raccour-
        5 victoires sur l’Ironman de Nice,                                      ci. Tu es passé tout de près de cette
        après Mark Allen et Marcel Zamora,  Parmi ces 5 victoires à Nice, quelle   6ème victoire tant espérée. Pas de
        tu étais un peu devenu la star de  est l’image ou le moment marquant    regret avec le recul ?
        la Prom’ non ? En quelque sorte,  qui te vient à l’esprit ?             Non, je n’ai pas de regret. Ce qui s’est
        l’image de l’Ironman de Nice des  Pfouh, c’est difficile, car chaque course   passé l’an dernier, pour moi ce n’était
        années 2010 ?                       a son histoire. Disons que je suis très   pas lié à la chaleur, mais c’est surtout
        Hum… oh ! (hésitant) Pour moi, Nice   fier de l’année 2013 car je pense que   à la qualité de l’air qui était vraiment
        ça restera magique, car je suis très fier   ça a été la meilleure course de ma vie   très mauvaise. D’ailleurs c’est la raison
        des 5 victoires. Ce que je retiens sur-  (ndlr : victoire en 8h08’59’’, son meilleur   pour laquelle ils avaient raccourci les
        tout c’est que c’est aussi une preuve de   temps à Nice, quelques mois avant sa   distances (ndlr : la veille de la course).
        la  régularité  de mes  performances là-  victoire à Kona)              Pour ma part, j’ai vraiment souffert de
        bas. Peut-être que tu ne peux pas tout                                  ça. Après le vélo, j’avais 7 ou 8 minutes
        le temps gagner, mais chaque année  En 2019, suite à des conditions cli-  d’avance. Normalement, avec une telle
                                                                                avance, tu finis vainqueur. Mais là, je
                                                                                ne sais pas, je ne pouvais pas bien res-
                                                                                pirer, je n’avais pas de souffle. C’est le
                                                                                sport, ça arrive. Pas de regret donc, car
                                                                                les conditions étaient les mêmes pour
                                                                                tout le monde. Et du coup les gens se
                                                                                rendent aussi compte que tu es humain.

                                                                                Fred, c’est aussi le Français d’adop-
                                                                                tion de notre famille du triple effort.
                                                                                Il a en effet couru et brillé sur toutes
                                                                                les distances sur l’hexagone.





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