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CONSEILS DE PRO

important pour un swimrun en le maintien des caractéristiques donc une meilleure pénétration dans
altitude car la thermorégulation doit sanguines post-altitude. l’air. La performance dans les sports
être « maîtrisée ». L’impact (souvent La performance est donc impactée d’endurance tels que le swimrun sont
espéré) des effets de l’altitude sur par les spécificités de l’altitude. désavantagés par l’altitude. En effet,
des swimruns au niveau de la mer Les sports de force-vitesse sont la diminution de la VO2max n’est pas
semblent limités dans le temps car privilégiés car la réduction de la compensée par l’affaiblissement des
la durée de vie d’un globule rouge est densité de l’air permet une baisse résistances à l’avancement à la fois
estimé à 10 jours ce qui complique en course et en natation.
des résistances à l’avancement et

Conseils lors des swimruns en altitude - Tester auparavant l’efficacité d’un séjour en
- Arriver le jour de la compétition ou arriver altitude sur son organisme.
quelques semaines avant le swimrun (optimal à 4 - Se préparer de manière spécifique pour un
semaines) pour vivre en haut (2500m et >14H au swimrun en altitude.
quotidien) et s’entraîner en bas et en haut (sous- - Choisir de manière réfléchie l’équipement pour
maximal spécifique allure course swimrun). gérer sa thermorégulation lors d’un swimrun en altitude.
- S’hydrater de manière plus importante et - Etablir ses temps de passage et ses projections
être attentif à ses apports énergétiques pouvant être horaires en prenant en compte la dégradation de la
supérieurs en altitude. performance par l’altitude.
- Connaître les effets de l’altitude sur son - Adapter ses zones d’intensité de FC si le
organisme pour ne pas être troublé par d’éventuelles swimrunner utilise un cardiofréquencemètre pour le
perturbations lors du swimrun. suivi de son niveau d’effort.

Chaque athlète s’adapte aux effets
de l’altitude de manière individuelle,
ce qui engendre des réponses
physiologiques spécifiques menant
à des différences de performances
et de paramètres d’entraînement
(type, intensité, durée d’effort et
de récupération). Pour réaliser
des séances pertinentes dans
le développement des qualités
athlétiques et énergétiques,
l’entraineur et/ou le préparateur
physique du swimrunner doivent
calibrer et adapter la nature, l’intensité
et la durée de récupération au type
d’exercice qu’ils proposent. Mais
surtout prendre en compte l’altitude
à laquelle ils se situent et la spécificité
des réponses de l’organisme de
l’athlète à l’environnement hypobare. - training low and high». Il est alors d’entraînement semble résider dans
possible de profiter des effets positifs l’association de la gestion de la charge
Certains athlètes bénéficient des de l’exposition à l’altitude en vivant d’entraînement, de la qualité de la
bienfaits d’un stage d’entraînement en hauteur, tout en s’entraînant à fort récupération, du niveau d’hypoxie
en altitude mais majoritairement ce volume et haute intensité au niveau imposé et de la durée d’exposition.
type de séjour est négatif pour la de la mer et en limitant l’exercice Il s’agit donc de la combinaison de
performance. La meilleure solution en altitude à quelques sollicitations plusieurs facteurs (comme dans la
concernant l’entraînement et aérobies ponctuelles et sous- majorité des cas en sport).
l’altitude semble être de « living high maximales. La réussite de ce type

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