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INTERVIEW
SHOPPING
EmbrunMan

Vitrine de Noël

Pour revenir à Marcel Zamora, quel courage d’assumer ce
En panne d’idées,
choix, cette ambition et cet amour ! Car pour faire Embrun
et en faire l’objectif de sa saison, même de sa carrière,
il faut aimer cette course, cette région et même chaque
cm2 du parcours. Encore plus qu’ailleurs.

Trimax Magazine
Zamora, comme les autres avant lui, n’est pas bénévole,
il y a quand même 15 000 euros à la gagne. Mais en fai-
sant ce choix, il sait qu’il bousille le reste de sa saison. Il
THE LEGEND faut aimer cette course, donc, et être d’une certaine façon
un résistant. Il faut être capable de résister aux appels du
IS BACK... KPR, de circuit IM, du circuit Challenge et des autres.
à la rescousse
Surtout, faire preuve d’idéalisme presque de romantisme.
Je me souviens de la façon monacale dont Xavier Le Floch
préparait cette course. En se retirant presque de la vie et
en bouffant des dénivelés et en vivant près du lac. Em-
EMBRUNMAN brun se mérite. Après de nombreux échecs, il y est revenu
en vainqueur en 2008.

Alors oui, Marcel Zamora fait vivre une certaine image du

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