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ELECTIONS FFTRI
apportera des ressources complémentaires à notre
fonctionnement.
Le Rando Triathlon semble aussi être un axe de
développement important afin de retrouver des
valeurs de partage et de facilité d’organisation.
Ce sera parfaitement en phase avec le
développement de la pratique bien-être loisir.
L’aspect de la convivialité sera l’objectif premier
de ces regroupements. Le cyclotourisme prend
beaucoup de place en FFC, il faut se servir de cette
expérience pour le triathlon.
Une réflexion a pointé lors du Tour des Régions,
la nécessité pour certains de trouver des
manifestations simples dans un environnement
naturel. On peut imaginer la création d’un label
« Triathlon des années 90 » avec un cahier des
charges qui respecte les règles de sécurité mais
où on vient limiter, par exemple, l’utilisation
de matériel d’organisation, le nombre de
participants … La réflexion est ouverte.
Les comités départementaux joueront un grand
rôle dans l’accompagnement des clubs. En effet,
avec la fusion des régions, certains territoires vont
s’agrandir et c’est pour cette raison qu’une part
de la licence sera utilisée pour accompagner le
développement de ces structures. Leurs actions
seront définies par les priorités qu’ils jugent
pertinentes sur leurs territoires et en fonction de
leurs motivations. Ils serviront de relais au travail
des Ligues.
Une évolution forte du championnat de France
des clubs, clairement affirmée comme outil de
structuration, à la fois pour nos jeunes mais aussi
pour tous les adultes compétiteurs qui souhaitent
courir sur format S avec drafting. En parallèle, la
création d’un circuit d’exhibition avec des formats
inédits et un principe de championnat avec des
play-off sur les deux dernières étapes. On peut
même imaginer là des équipes mixtes, ce qui
serait en phase avec le plan de mixité porté par la
Fédération.
La formation doit également permettre de
répondre aux attentes du terrain. Il faut affirmer
clairement nos valeurs et multiplier les champs
de formation. C’est à la fois un objectif sociétal,
dans l’accompagnement des projets collectifs,
mais aussi un enjeu de financement pour les ligues
et comités départementaux. On est de plein pied
dans le développement durable.
De manière générale : redonner du sens au
mot Fédération en affichant clairement nos
valeurs. Nous devons être dans la considération
et l’accompagnement des acteurs de terrain : les
clubs, les organisateurs et les licenciés.
3/ Comment analysez-vous l’échec
français aux JO de Rio, si vous êtes élu, y
aura-t-il un grand débrief post JO ?
Philippe LECURE : Nous avons connu une grande
déception à Rio au regard des perspectives et des
ambitions légitimes que nous avions affichées
et cela constitue un échec, même si nos athlètes
garçons et filles, ont donné le meilleur d’eux
même. Pour autant, nos athlètes et le triathlon
français ont montré, à Rio, une belle image et des
perspectives d’avenir très prometteuses.
Dans ce bilan de l’olympiade, je veux souligner,
saluer et féliciter à nouveau Gwladys
LEMOUSSU qui nous a apporté la première
médaille aux Jeux paralympiques de Rio.
Je crois que l’olympiade a montré, la qualité et le
potentiel du haut niveau français. Nous pouvons
légitimement, en tant que première nation chez les
juniors et les espoirs sur cette olympiade, envisager
des médailles paralympiques et olympiques à
Tokyo et je l’espère à Paris en 2024.
Pour ce qui concerne le débriefing post JO, nous
avons ouvert au mois d’octobre 2016, les Etats
Fédéraux du Sport de Haut Niveau, qui ont
permis un échange, une analyse des résultats
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