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RECIT
Juelinenpiagnaoffnrofinxeté...l’EmbrunMan
Il s’appelle Julien Besnard, il est kiné-ostéo et il a 36 ans. Il y a
quelques mois, il a décidé de participer à l’EmbrunMan en pignon fixe.
Si l’idée paraît complètement folle à première vue, quand on cherche
une explication on comprend mieux la noble cause qui se cache der-
rière ce triathlète au cœur gros comme ça... Récit
Pourquoi Embrun en pignon fixe ?
Tout est parti d’un défi que s’est lancé mon ami
James, diabétique, pour ses 40 ans : faire l’ Embrun-
man malgré sa maladie, sachant qu’il n’est pas triath-
lète. J’ai donc décidé de l’accompagner en prenant
moi aussi un handicap : un vélo pignon fixe (sans
dérailleur, ni roue libre, en 44x17).
Il me restait un truc à régler avec l’Embrunman
2015: l’an dernier, j’ai cassé ma patte de dérailleur
arrière dans la côte de Pallon. J’avais du faire les 50
derniers km sans changer de vitesse.
Le mystère du départ
Au départ, je m’interroge vraiment sur le déroule-
ment de l’épreuve. Je roule peu avec mon fixie, car
il me casse les jambes dans le dénivelé. Je totalise Un vélo atypique
environ 600 km en fixie cette saison (+ 2000 km
en vélo classique). Je n’ai jamais fait de gros cols La première bosse me met en confiance. En mon-
avec ce vélo. L’Izoard est un mystère. J’ai d’ailleurs tée, je remonte pas mal de monde car je suis obligé
changé récemment le plateau spécialement pour d’ « emmener du braquet ». Ma cadence est d’en-
Embrun. Normalement je roule en 48x17, mais j’ai viron 30 tours/minutes. De nombreux participants
fait mettre un 44 pour l’occasion. Lors de ma pré- me félicitent et me motivent. C’est hyper salutaire.
paration, ma sortie la plus longue en fixie faisait 88 En descente c’est beaucoup plus compliqué car les
km. pédales tournent en même temps que la roue ar-
rière.
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