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d’autres paramètres sont susceptibles de faire flancher le triathlète le jour de la course. Si certains y
voient la notion de problèmes dans le mental, ce n’est pas forcément le cas !
On travaille bel et bien son physique même lorsque l’on n’est pas blessé ?
Eh bien c’est la même chose ! Optimiser ses performances mentales permet de s’assurer d’être présent à
100% lors de ses rendez-vous et de se sentir bien par la même occasion.
«Le coaching (que l’on apparente ici à la préparation mentale) est la thérapie du bien-portant »
Bernard Hevin et Jane Turner formateurs au Dôjo.
Je dirais que la performance mentale reflète la capacité à devenir « le meilleur de son propre monde ». Le
but final n’est pas de devenir champion du monde mais champion de son monde à soi ; si nos compétences
sont de niveau à gagner la course et que nous sommes au maximum les chances de l’emporter sont bien
plus grandes. Et si penser à l’un a tendance à nous stresser, se préparer à développer l’autre nous motive
et nous rendra performant !
92% des athlètes affirment que les «L’aspect mental doit
émotions ont joué sur leurs victoires prendre le relais, surtout
lorsqu’il s’agit d’être
le meilleur parmi les
meilleurs. Aux Jeux
Olympiques, tout le monde
est talentueux. Tout le
monde s’entraîne dur.
Tout le monde travaille.
Ce qui fait la différence
entre un médaillé d’or
et un médaillé d’argent,
c’est simplement l’aspect
mental»
Shannon Miller,
championne Olympique
de Gymnastique en 1996
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