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ganisateur de l’épreuve, Stéphane Garcia, le constat est La transition est négociée avec habileté. La franchise en
édifiant. plus. Toujours. Le voilà qui prend un virage plus affectif
Une 10 ème édition marquée des stigmates de la COVID-19 celui-là, serré comme le cœur.
et où l’aspect sportif aura finalement partagé l’affiche « Les gestes barrières limitent les relations avec les athlètes
avec la sécurité et les exigences sanitaires. « L’impor- et ces moment privilégiés propices à la confidence. L’essentiel
tant pour moi, Etienne Charbeau et toute l’équipe, c’était de de l’après-course n’est plus. Les gestes amicaux, nous ne les
retrouver cette ambiance et d’offrir aux triathlètes un retour
dans leur monde, tout en les plaçant dans les conditions
les plus normales possibles », poursuit Stéphane qui ne
manque pas de saluer les travailleurs de l’ombre : « Ils ont Les gestes barrières limitent
fait preuve de beaucoup de courage, d’abnégation pour aller
au bout du projet. Leur soutien et leur confiance me touchent les relations avec les athlètes
et pouvoir finalement organiser ce rendez-vous, c’était aussi et ces moment privilégiés pro-
nous donner l’autorisation, l’opportunité de faire ce que l’on
sait faire. » pices à la confidence.
La COVID-19 vient nous pri-
Le savoir-faire made in Triath’Long U Côte de Beauté mis
en lumière dans une atmosphère particulière où le vrai, ver du fondement même de ce
l’humain prend soudainement tout son sens. « Il y a beau- sport.
coup de fraternité aujourd’hui chez les triathlètes. J’ai pu le
constater aux Sables-d’Olonne comme à Libourne. La crise
sanitaire n’est pas étrangère à ce nouvel état d’esprit. » Et PAR ROMUALD VINACE
Stéphane Garcia se lâche finalement… PHOTOS V.RANNOU @ACTIV’IMAGES

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