Page 58 - trimax_mag_194
P. 58
REPORTAGE
Car oui, faut-il encore le rappeler, n’est pas de la partie (poussière et la victoire. Ce dernier aura claqué le
c’est aussi ça l’organisation Ironman. sable sinon). Malgré une relative semi en 1:10:52, reléguant sur la
Même si quelques boulettes peuvent proximité du public, le manque finish line son dauphin à 1:24 derrière.
survenir (lire plus bas). d’ambiance est palpable. Car Dubaï Son chrono final ? 3:33:45. Une
ne déplace pas (encore) les foules performance solide. Et qui confirme
Pour la partie course à pied, la pour le triathlon. Côté course, le sa belle 2 ème place obtenue à Kona en
particularité consiste en une boucle Belge Heemeryck, encore au coude 2018.
et demie pour venir à bout des 21,1 à coude à mi-parcours sur le semi
km. Là encore, un tracé hyper plat et marathon, s’est alors vu contraint Du côté des femmes, c’est Imogen
assez rectiligne, le long de la plage de rendre les armes et de laisser Simmonds, 3 ème aux derniers
Jumeirah et du bord de côte. Rien filer son compatriote Aernouts vers championnats du monde 70.3 à Nice,
d’insurmontable, tant que le vent qui s’est imposée de main de maître
en 3:58:37. Sub 4h, c’est fort. Elle
devient une (autre) Suissesse sur
qui compter ! Favorite annoncée, elle
a tranquillement géré sa course en
compagnie de la Brésilienne Pamella
Oliveira et de la Britannique Helen
Jenkins, deux très bonnes nageuses
(24:45 et 24:46). Après les avoir
lâchées sur la fin du parcours vélo,
Simmonds n’a ensuite jamais été
inquiétée sur la partie pédestre.
Elle finit ainsi presque 7 minutes
(!) devant l’Américaine Danielle
Dingman, auteure de son côté d’un
semi-marathon stratosphérique en
58