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REPORTAGE












































        Car oui, faut-il encore le rappeler,  n’est pas de la partie (poussière et  la victoire. Ce dernier aura claqué le
        c’est aussi ça l’organisation Ironman.  sable sinon). Malgré une relative  semi en 1:10:52, reléguant sur la
        Même si quelques boulettes peuvent  proximité du public, le manque  finish line son dauphin à 1:24 derrière.
        survenir (lire plus bas).           d’ambiance est palpable. Car Dubaï  Son chrono final ? 3:33:45. Une
                                            ne déplace pas (encore) les foules  performance solide. Et qui confirme
        Pour la partie course à pied, la  pour  le triathlon.  Côté course, le  sa belle 2 ème  place obtenue à Kona en
        particularité consiste en une boucle  Belge Heemeryck, encore au coude  2018.
        et demie pour venir à bout des 21,1  à coude à mi-parcours sur le semi
        km. Là encore, un tracé hyper plat et  marathon, s’est alors vu contraint  Du côté des femmes, c’est Imogen
        assez rectiligne, le long de la plage  de rendre les armes et de laisser  Simmonds,  3 ème  aux  derniers
        Jumeirah et du bord de côte. Rien  filer son compatriote Aernouts vers  championnats du monde 70.3 à Nice,
        d’insurmontable, tant que le vent                                       qui s’est imposée de main de maître
                                                                                en 3:58:37. Sub 4h, c’est fort. Elle
                                                                                devient une (autre) Suissesse sur
                                                                                qui compter ! Favorite annoncée, elle
                                                                                a tranquillement  géré sa  course  en
                                                                                compagnie de la Brésilienne Pamella
                                                                                Oliveira et de la Britannique Helen
                                                                                Jenkins, deux très bonnes nageuses
                                                                                (24:45  et 24:46).  Après les  avoir
                                                                                lâchées sur la fin du parcours vélo,
                                                                                Simmonds n’a ensuite jamais été
                                                                                inquiétée sur la partie pédestre.
                                                                                Elle finit ainsi presque 7 minutes
                                                                                (!) devant l’Américaine Danielle
                                                                                Dingman,  auteure  de  son côté  d’un
                                                                                semi-marathon stratosphérique en





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