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RENCONTRE

Le fait le plus
important est que
le film reflète la
façon dont vit toute
personne atteinte de
sclérose en plaques
ou d’une maladie
clinique similaire

A l’image du film « De toutes nos
forces », ce film met en lumière
l’engagement et la motivation des
personnes à pratiquer le triathlon
long format. Nul doute que pour
Ramon, ces défis sont la porte de
sortie pour lutter contre la maladie et
même la vaincre.

Nous sommes allés à la rencontre
de Ramon pour en savoir un peu
plus sur cet Espagnol, découvrez son
interview ci-dessous.

Bonjour Ramon, peux-tu te présenter ?
J’ai 48 ans et un homme heureux,
marié, et père de deux enfants de depuis 2004 par ma sclérose en docteurs vous ont annoncé que vous
10 et 12 ans. J’ai un diplôme en plaques. aviez la sclérose en plaques ?
économie et j’ai travaillé dans le La première émotion fut la peur,
commerce international. Nous avons Nous connaissons votre histoire une peur terrible. Je ne connaissais
un style de vie normal, mais impacté à travers le film 100 mètres. Film rien à cette maladie, uniquement le
qui nous a procuré de nombreuses nom. Ensuite la peur s’est accentuée
émotions. Pouvez-vous nous dire si le avec l’épée de Damoclès qui est au-
film est conforme à la réalité ? dessus de nous lorsque nous avons
Parfois, la réalité l’emporte sur la la sclérose en plaques. L’incertitude
fiction, et notre vie réelle est plus est la pire des peurs car vous ne
difficile que le film. Néanmoins, nous savez pas ce qu’il peut se passer.
pouvons dire que le film est très
réaliste et environ 80% du scénario Pourquoi avoir décidé de courir un
est très précis avec notre quotidien. IRONMAN et pas vous lancer un défi
Mais le fait le plus important est que plus abordable tel un semi-marathon ?
le film reflète la façon dont vit toute C’est là qu’il y a une différence avec
personne atteinte de sclérose en le film. J’ai commencé à courir car
plaques ou d’une maladie clinique j’ai découvert que l’activité physique
similaire. était obligatoire pour moi.
Je me rappelle que le docteur m’a
Qu’avez-vous ressenti lorsque les dit que je ne pourrais pas courir plus
de 100 mètres. J’ai alors essayé et
L’incertitude est la pire des peurs car vous ne savez réussi après un gros effort !
J’ai pris conscience que je pouvais
pas ce qu’il peut se passer le faire. J’ai donc augmenté les

distances jusqu’au marathon.

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