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RENCONTRE
Les autres pays ont des fonctionnements différents
du nôtre d’où des stratégies différentes. L’I.T.U.
doit faire face à une multiplication des épreuves à
label Ironman et met avant tout son énergie sur les
disciplines olympiques et paralympiques.
Beaucoup déplorent que la densité ne soit pas
toujours au rendez-vous mais c’est aussi le cas sur
bon nombre de compétitions sous label Ironman.
Philippe LESCURE : La Fédération Française de
Triathlon a obtenu, du Ministère des Sports, la
délégation et la reconnaissance pour trois activités
du haut niveau : le Triathlon et le Duathlon “courte
distance” et également le Triathlon “longue
distance”. C’est pour nous très important que
ces disciplines soient reconnues de haut niveau
car cela nous apporte, non seulement un soutien
financier de la part du Ministère, mais aussi le
statut d’athlètes de haut niveau pour nos athlètes
du longue distance. Ainsi donc, nous maintenons
cette stratégie de conserver ces trois disciplines
dans le haut niveau reconnu comme tel.
Parailleurs,auplaninternational,lesmanifestations,
les organisations, qui sont sous label ITU, sont
les seules reconnues par le Ministère. Cela peut
paraître étonnant parce qu’effectivement, pour
nous, dans le monde du triathlon, c’est le circuit
Ironman qui a plutôt tendance à faire référence.
Mais au plan ministériel, les disciplines reconnues
sont celles qui sont sous label ITU et donc les
Championnats du monde qui servent de référence
pour la reconnaissance à la fois du statut de nos
athlètes mais aussi de la discipline longue distance. La démarche pédagogique « Ecole Française
Pour autant, la Fédération Française de Triathlon
souhaite développer l’ensemble du longue distance.
Je crois qu’il est important, effectivement, que de
grands événements “longue distance “ puissent se
développer, parce qu’ils concourent à l’attractivité
du longue distance et de la notoriété du triathlon en Ecoles Primaires (USEP).
général, de plus il y a de très nombreux triathlètes
attachés à cette distance et à cette pratique. La
Fédération continuera donc à soutenir le longue
distance et prendra même des dispositions pour
favoriser et promouvoir davantage le triathlon
longue distance qui, historiquement, est très
important en France.
Quelles actions ont été menées envers les jeunes et
avec quels résultats ?
Frank BIGNET : Depuis 1989, la Fédération a
toujours porté une attention particulière à notre
public jeune. La démarche fédérale a toujours été
d’accompagner les clubs dans leur structuration.
Rappelez-vous les clubs formateurs remplacés
depuis par les écoles de triathlon 1, 2 puis 3 étoiles.
Au 31 octobre, 13 256 jeunes de 6 à 19 ans sont
licenciés à la F.F.TRI. et 204 clubs (161 en 2009)
accueillent une école de triathlon pour la saison
2017. La moyenne des jeunes dans les clubs
labellisés augmente annuellement, elle est
actuellement de 45. Pour autant, bon nombre de
clubs ne souhaitent pas accueillir de jeunes pour
diverses raisons. C’est un choix des dirigeants qui
ne souhaitent pas l’intégrer à leur projet associatif,
à un manque d’accès aux infrastructures et/ou de
formation des éducateurs. Les clubs nouvellement
affiliés préfèrent également se structurer
convenablement avant d’accueillir des jeunes.
Tout cela fait que le maillage territorial existant
pour des adultes voulant pratiquer les disciplines
enchaînées n’est pas aussi réel pour les jeunes. 1/3
de nos clubs affiliés n’ont pas de jeunes et 75% des
clubs affiliés ont moins de 10 jeunes.
De son côté, la Fédération développe des outils au
service des éducateurs et des clubs.
de Triathlon » se déploie sur le territoire. Afin
de faciliter son appropriation, une formation
spécifique est dispensée auprès des éducateurs.
Nous promouvons également cette démarche
auprès du Centre National de la Fonction Publique
Territoriale (CNFPT) et de l’Union Sportive des
Aujourd’hui, cette pratique est mixte. 40% de
jeunes filles sont licenciées alors que le pourcentage
toutes catégories confondues est de 25.
Une enquête métier récemment lancée par la
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