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RENCONTRE
performance olympique résulte d’un long processus
de détection, de formation, d’accompagnement des
athlètes vers le plus haut niveau.
Il va de soit que Tokyo ne se prépare pas seulement
à compter d’aujourd’hui, mais se prépare déjà, pour
cette génération, depuis de nombreuses années.
Néanmoins, il est évident qu’après Rio, il était
indispensable de faire un état des lieux, un bilan
des jeux olympiques et paralympiques mais aussi
de l’ensemble de l’olympiade .
Nous avons donc choisi de consulter un maximum
d’acteurs fédéraux (athlètes, entraîneurs, clubs,
Président-e-s de Ligues, médecins…) pour analyser
les Jeux de RIO mais encore une fois, plus
largement, faire un bilan de notre haut niveau.
Les Etats Fédéraux du Sport de Haut Niveau se
dérouleront le 03 décembre à Paris et à partir de
là, nous pourrons envisager un certain nombre
d’évolutions qui doivent pouvoir nous permettre
d’envisager des modifications structurelles, mais
aussi un accompagnement, peut-être différent, de
notre politique de haut niveau.
Je crois que cette période de réflexion collective
va nous permettre de préparer les évolutions
nécessaires à l’accompagnement du haut niveau et
plus largement, de la performance.
Au niveau du Paratriathlon ? Est-ce que le bilan est Frank BIGNET : Fin 2012, la Fédération a demandé
plus satisfaisant ?
Frank BIGNET : Cette première olympiade est
réussie. Depuis 2013, année de lancement d’une
Équipe de France, les paratriathlètes ont toujours
répondu présent sur les championnats d’Europe
et du monde. Le collectif a obtenu 11 podiums
européens et 12 podiums mondiaux. Pour Rio, nous
pouvions espérer entre 1 et 3 médailles. Gwladys
LEMOUSSU a offert ce graal à la fédération.
Compte tenu du public et de sa spécificité, le
renouvellement de l’élite est traité différemment
du triathlon.
Les 17 et 18 décembre prochains, la fédération
sous l’impulsion de Nicolas BECKER, entraîneur
national, nous organisons une évaluation dans les
3 disciplines et apportons des informations à celles
et ceux qui veulent intégrer le projet Tokyo 2020.
L’objectif de cette nouvelle olympiade est de
maintenir cette dynamique de médaille.
Philippe LESCURE : Ces premiers Jeux
Paralympiques nous ont apporté une grande
satisfaction avec la médaille de bronze de Gwladys
LEMOUSSU. Bien évidemment ce succès a réjoui
l’ensemble de la communauté triathlétique. Je veux
aussi saluer la performance, dans son ensemble,
des paratriathlètes. À ce titre, on peut dire que les
garçons et filles ont fait honneur à nos couleurs
comme l’ensemble de notre délégation olympique.
Pour une première olympiade, nous avons atteint
l’objectif d’une médaille. Je crois que cela nous
ouvre des perspectives tout à fait encourageantes
pour les Jeux Paralympiques de Tokyo avec
l’expérience de Rio qui sera utile, mais également
des évolutions qui peuvent être apportées à la
conduite de l’olympiade paralympique. Nous
pouvons être confiants et déterminés à poursuivre
le développement du Paratriathlon à la fois pour le
haut niveau mais aussi pour une pratique de plus
en plus élargie.
Ces résultats traduisent une implication particulière
de notre Fédération vers le Paratriathlon?
la délégation du Paratriathlon. Celle-ci avait été
accordée à la Fédération Française Handisport
(FFH) pour la période 2013-2016. Nous avons signé
une convention avec elle et le ministère des sports
pour définir les prérogatives de chaque fédération.
Cela revenait à une forme de subdélégation qui
nous a permis de gérer pleinement le Paratriathlon.
A l’aube d’une nouvelle olympiade, la fédération
va renouveler la demande de délégation. Si nous
l’obtenons et je le pense compte tenu du travail
réalisé, nous devrons garder un lien avec la FFH.
Nous avons la connaissance de l’activité et ils
ont la connaissance du handicap. Nous sommes
complémentaires au service des personnes en
situation de handicap.
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