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REPORTAGE
Cette envie furieuse de rallier au plus vite le bitume avec
à l’esprit une pensée omniprésente : enfourcher son
vélo pour dompter un terrain de jeu bien inhabituel des
pentes de Spa-Francorchamps. N’importe quel cycliste
rêverait de l’aubaine.
Le Belman vous l’offre ! En effet, l’un des plus beaux
circuits du monde, habituellement chasse gardée des
grands prix de F1 s’ouvre chaque année depuis quatre
ans pour cette étape dans les Ardennes Belges : avec trois
boucles pour le half et 6 pour le Full. Un tour de force
qui donne un tout autre relief à l’épreuve belge pour le
plus grand bonheur de l’organisateur et ultra-triathlète,
Arnaud De Meester. « Le 4 septembre, nous avons enregistré
la meilleure édition. Elle a d’ailleurs été limitée à 300
compétiteurs ». Soit un effectif triplé depuis la première
édition en 2013.
Avec le lac de Robertville, cité comme le plus beau de
Belgique, en fond d’écran, le rendez-vous est rare.
Les chiffres parlent : un tiers des étrangers se pressent sur
les 180 kilomètres de parcours. Le dénivelé impressionne,
le mythe est en marche.
« Les innovations sont déjà à l’étude pour l’année aussi mis en avant ». L’objectif avoué reste de faire
prochaine, poursuit l’intéressé. L’envie de promouvoir découvrir le triathlon au grand public.
avec plus de forces les plus courtes distances est
clairement affichée. Le parcours standard, nouveauté « Avec 4000 licenciés en Flandres et près de 2000
cette année est déjà à l’étude et half et half/relais seront en Wallonie, le potentiel est énorme dans le pays.
Il nous faut simplement
susciter des vocations, se
félicite Arnaud De Meester.
Dans les magasins, les
vélos commencent à être
estampillé triathlon.
L’engouement est très fort ici,
et le Belman participe, à sa
mesure à cet élan médiatique
favorisé par les Jeux
Olympiques, notamment
du côté francophone ».
Là encore, les chiffres
parlent : « Entre 10 à 15 000
personnes se sont massés sur
le parcours cette année »,
poursuit Arnaud.
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