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RECIT
A la sortie du bus, tout s’enchaîne, la fraîcheur
matinale et le coup de canon retentit dans la
montagne silencieuse. Le début part vite, et
la montée arrive tout aussi rapidement. Nous
grimpons avec nos supers combinaisons en
néoprène noires entrouvertes seulement sur le
devant pour ne pas perdre de temps. Au début
nous avançons bien et puis ensuite, je vais prendre
un gros gros coup de chaud qui va me ralentir et
nous faire perdre beaucoup de temps. Marion est
bien. Un peu avant la descente acrobatique de la
première section, je finis par enlever le haut de
ma combinaison. Une délivrance ! Nous avons
cependant qu’une hâte c’est de sauter à l’eau ! Le
premier lac est magique à 1 900 m d’altitude et
l’eau même après le plongeon semble trop bonne.
Pleines d’entrain, nous enchaînons la 2e section
de course à pied en 3e position toute en descente
pendant que le genou de Marion commence à
couiner.
La suite de l’histoire se déroule dans un décor
magique de montagnes, de forêts, de lacs et de
chemins où les cloches des vaches et des chevaux
et les hop hop hop encourageant des randonneurs
font presque passer ces heures de course pour une
balade sympathique.
Sur la première partie de la course, à l’avantage des une remise de prix où nous nous retrouvons gâtées
runners, nous n’arrivons pas à faire de différence,
nos genoux et notre cardio étant peu habitués au
trail. Dans un gros paquet, nous croisons donc
toujours les mêmes binômes sur lesquels nous
finissons par caler notre rythme. Et puis après la
première barrière horaire, voilà enfin 2 longues
natations qui vont nous permettre de prendre un
Le second épisode se
déroulera donc peut-être
en Suède le 5 septembre !
peu l’air. Heureusement car nous commencions à
avoir chaud avec la remontée de la 4e équipe de
féminines.
L’objectif étant juste de finir, on se concentre
sur notre course devenue très difficile pour le
genou rouillé. Motivées par nos supporters, mais
fatiguées, il semble pourtant que nous remontions
sur les 2e sur la longue section de course à pied
que nous appréhendions pourtant. Nous n’y
croyons pas vraiment jusqu’au moment où, l’esprit
compétitif de Marion prend enfin le dessus
sur sa douleur et nous déboulons devant les 2
Anglaises sympathiques qui nous demandent si les
quatrièmes ne sont pas loin.
Ensuite, il faut qu’on garde la tête haute, pour
conserver le mince écart que nous avons pris. Nous
partons pour la dernière course à pied de 2,7 km,
sans transition, combi fermée, cagoule et bonnets
enfoncés en essayant de mettre du rythme. Marion
a retrouvé des ailes et moi je traîne en hypo mais
les Anglaises semblent loin lorsque nous passons
la ligne d’arrivée.
La fin de l’histoire, ce sont des hug avec l’orga,
des discussions avec plein de gens sympas, un
barbecue royal (à l’inverse des ravitos très light) et
: une inscription gratuite pour l’Engadin 2017 et
une inscription pour le championnat du monde
de Swimrun 2016 Ötillö, de quoi combler
Marion qui avait décidé de tirer sa
révérence après ses 2 beaux
challenges.
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