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RECIT
Dans la course avec Lise Darefeuille et Marion Puech,
sélectionnées pour les championnats du monde...
Tout a commencé en novembre, l’automne dernier, glace. Et voilà un peu de piment dans notre conte
sur un coup de tête car si on avait su ce qui nous de fées!
attendait, nous n’aurions probablement pas cliqué
sur le dernier bouton « confirmer ». Il faut dire Jusqu’à une semaine avant la course, notre
que les belles photos de la dernière édition ont fait participation était toujours incertaine. Marion
leur chemin dans notre tête comme une histoire est presque à l’arrêt. De mon côté, je continue d’y
qu’on raconte aux enfants, elles nous ont d’abord croire et me dis qu’il faudrait peut-être commencer
fait rêver et puis pourquoi ne pas écrire nous aussi à enfiler ma combinaison et s’essayer à quelques
une belle histoire ? séances spécifiques de swimrun.
Donc, nous voilà parties avec Marion pour cette Et puis comme Marion est faite d’iron, il n’est pas
belle aventure. question d’abandon, donc c’est parti, toi tu conduis
et moi je klaxonne, vendredi 8 juillet nous voilà
« Il était une fois, Marion Puech, une fille à qui parties.
aucun challenge ne fait peur, un Ironman (3,8 km
de natation + 180 km de vélo + 42 km de course à 5h50 réveil, petit déj’ et derniers ajustements puis
pied) les doigts dans le nez, elle renquille 1 mois nous partons pour le bus stop en tenue de pingouin.
après pour l’Engadin. ». Mais bizarrement, Silvaplana à cette heure-là, ne
semble peuplée que de pingouins. Le ciel est bleu
Ça aurait était une bien belle histoire peut-être limpide, le soleil fait briller les montagnes et fumer
même ennuyante, si son genou ne s’était pas fait les lacs. Comme j’ai hâte de partir !
prendre en embuscade par le syndrome de l’essuie-
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