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REPORTAGE
Au fil des jours de course, nous avons interviewé
plusieurs triathlètes et comme pour beaucoup,
être au départ du marathon des Sables est
avant tout un défi. Non pas que le triathlon ne
parvenait plus à leur provoquer de sensations
mais trouver une nouvelle épreuve pour
marquer le coup : se motiver après une blessure
et une longue période de convalescence pour
Elise, courir le MDS pour ses 40 ans pour
Stéphane, partir à l’assaut d’une nature sauvage
pour Garry... Et comme l’a si bien résumé Matteo,
le MDS ce n’est pas une course, ce n’est pas une
compétition mais c’est une aventure : humaine
et physique... une aventure avec soi-même. Ils
ont tous mis entre parenthèse pendant quelques
mois leur préparation triathlon pour se lancer
dans du spécifique ultra-trail : finis la natation
et le vélo. Les entrainements se sont articulés
autour de la course à pied, trail et préparation
physique.
Si la longueur de l’effort peut-être comparable
à celle d’un triathlon type Ironman, les
ressemblances avec le monde du triple
effort s’arrêtent bien là ! «Certes, comme
dans le triathlon, il faut un gros mental pour
s’accrocher mais ici, on avance qu’avec ses
jambes et ses pieds. Pas de natation ou de
vélo pour diversifier son effort. Cela donne
un côté encore plus extrême et mentalement
plus difficile» nous confiait Elise.
Elise
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