Page 118 - Trimax_mag149
P. 118
pain perdu Nutella thé/café pour moi
(après la raclette du vendredi et la bière du
samedi, j’avoue ça n’est pas très sain. Mais
c’est bon !)
Nous déposons les enfants à 11h30 chez une
amie et nous voilà à Antibes à 12h. Le parc
est à la Pinède de Juan les Pins. Magnifique.
La météo est clémente, la mer plate, belle,
16°. Je m’installe en face de ma copine
Karine, j’enfile ma nouvelle combinaison, je
n’ai jamais nagé avec, erreur à éviter.
13h départ hommes, 13h05 départ femmes,
13h10 départ relais. Cool ! Mon mari Benj
fait son 2eme S j’espère quand même le
croiser sur le parcours ! Nous sommes une
dizaine du club à participer à cette course,
c’est un record, et vraiment rassurant
d’être entourée de visages connus. Je suis
détendue.
13h c’est parti les hommes s’élancent pour
750m de natation. Nous sommes une petite
cinquantaine de filles. Ma voisine a fait le
voyage depuis Courbevoie. Très sympa.
Vendredi soir nous avons une raclette de prévue 13h09 à nous ! Je ne réfléchis pas je
chez des copines, je ne me lâche plus comme avant
sur le fromage : J’ai calé une sortie vélo le samedi cours et plonge. Ca va un peu vite, j’essaye
matin, départ 9h de chez moi pour 3 ou 4 heures de d’accrocher jusqu’à la première bouée, mais
vélo souple. 9h est l’horaire d’hiver. Le printemps me fait larguer, je ne trouve pas mes appuis.
c’est 7h30/8h et l’été c’est 6h30/7h Pas la faute à la mer froide, pas la faute à la
nouvelle combinaison… ou la raclette… C’est mon
Dimanche, nous participons au triathlon de la Saint manque de technique encore plus en open water. Je
Sylvestre avec Benj et les amis du club. ne tire pas d’eau, ne glisse pas, je suis désaxée. Je le
sens physiquement, alors ca m’agace. Je lutte 800m
Samedi soir : plat de pâtes, une petite sur 2 temps, avec des pensées négatives, tout ce
qu’il faut éviter. Je cours jusqu’à mon emplacement
cervoise fraiche pour moi. Hors de question de me en enlevant ma combi et là, pour la première fois
priver des bonnes choses. en tri, je suis prise de vertiges à ne plus tenir
debout. Damien, un ami, m’appelle au loin, «Carole
Dimanche matin, grasse matinée ! On ! Carole !» ça vacille sérieusement autour de moi.
Je m’accroche à la barrière. J’enfile tant bien que
prend le temps de déjeuner en famille, des œufs, mal mes chaussettes, chaussures, veste, dossard
derrière, casque et lunettes et zou. N’importe
comment. Mal aux cuisses. Pas possible sur un S…
Je passe sur grand plateau nous devons réaliser
118