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Nouveauté matos de Simon Billeau
Enfin, parlons un peu de la géométrie. Le cadre est
relativement compact, ce qui est un atout lorsque
l’on veut être performant en triathlon.
Les haubans arrières sont relativement courts, ce
qui de mon point de vue personnel, améliore la
stabilité lors des courses avec vent de travers du
fait que la selle surplombe quasiment le moyeu de
la roue arrière (qui est le plus souvent une roue
pleine ou à jante haute). Par ailleurs, cela diminue
la longueur de la chaîne et donc la déperdition
d’énergie lors de la transmission des forces.
Même si le tube de selle n’est que de 75°, il m’a été
facile d’avoir une position confortable sur l’avant
du vélo. Le stack et le reach sont comparables à
ce que j’ai connu sur d’autres marques. Il faut
juste prendre en considération lors du choix de
la taille optimale que la longueur de la potence
est de 75mm. C’est donc sur le guidon qu’il faudra
trouver une plage de manœuvre pour les réglages.
Toutefois, vous gardez la basebar dans le
prolongement du vélo ce qui en fait un poste de
pilotage ultra-propre.
Pour en finir avec les chiffres, le tube horizontal va
de 490mm à 570mm ce qui doit couvrir l’ensemble
de la population triathlétique...
Le frameset pèse 1360 grammes ce qui est dans
la moyenne basse dans la catégorie des vélos de
triathlon. Et du fait d’une très bonne maniabilité
sur des terrains accidentés ou techniques
(certainement du fait d’un BB drop de 75mm -plus
important que de nombreuses marques- et qui
donc place le boitier de pédalier plus bas), cela
en fait un vélo qui convient pour de nombreux
parcours allant de l’Ironman tout plat à des courses
nerveuses ou vallonnées.
La boite de pédalier est disponible en BSA, BB30
ou PF30 ce qui offre un large choix de montage
possible. J’ai opté pour un BSA30 monté avec un
pédalier Flow et monoplateau.
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