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LA CHRONIQUE DE NICOLAS GEAY
du très bon Brownlee qui a repris détails montrent qu’il n’est plus ou mot) sur Pierre Le Corre et encore
ses bonnes vieilles habitudes. Sortir pas (encore) le grand Alistair. En vélo, moins sur Vincent Luis, comme il
en tête de l’eau, mener le train et il a fait tourner et garde son autorité le faisait au temps de sa splendeur.
faire tourner à vélo puis être devant naturelle, mais à aucun moment on Car, encore une fois, le Boss c’est
à pied. En revanche, quelques petits ne l’a vu “gueuler” (il n’y a pas d’autre désormais le Français et c’est lui
qui fait la loi. Brownlee est toujours
respecté mais il ne fait plus peur
comme avant et ne terrorise plus
les autres. En tout cas les autres
cadors ! À pied, c’est Vincent qui a
mené la plupart du temps et non
l’inverse, comme l’Anglais a toujours
aimé le faire. Tout ça pour dire que
le double champion olympique n’est
plus totalement cet épouvantail,
ce gars qui vous fait trembler. Mais
attention, il reste un champion hors-
norme qui sait ce qu’il veut et qui sait
comment se préparer. Il faudra donc
compter sur lui à Tokyo et ne surtout
pas l’enterrer ! Surtout pas un garçon
qui a été double champion olympique
et qui a couru 28’32 sur 10 000 m
serait-ce à une autre époque.
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