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Quand les speakers
restent sans voix
« Il faut rester lucide. Il y aura un avant et un après COVID-19. C’est
très clair. L’heure est toujours à la vigilance. » (Jay Style)
même : « Paradoxalement, je n’ai jamais ressenti le manque un retour à la normale pour 2021, et pas plus loin. »
du micro ou de l’animation. En revanche, regarder du sport à
la télé et feuilleter les résultats, c’était un vide. Un vrai. » Un sentiment partagé par le Suisse Jérôme Perrault
alias Jay Style, qui reste très à l’écoute des directives
Si ce dernier reste conscient qu’une saison difficile se gouvernementales et refuse catégoriquement de verser
poursuit, Olivier regarde devant et plus précisément vers dans la polémique.
Châteauroux, cadre du Grand Prix (Championnats de « Ce n’est pas mon style du tout. Ne comptez pas sur moi
France des clubs D1 et D2), les 22 et 23 août prochains pour tout remettre en cause. Si je comprends la colère et
(ndlr : propos recueillis avant). Date de reprise pour lui, l’incompréhension des athlètes face à des prises de décision
mais qui n’ira pas sans bouleversements. qui n’apparaissent pas toujours cohérentes, je fais confiance
« Le contexte sera bien différent de celui que nous aux décideurs de l’Etat. Il faut rester lucide. Il y aura un avant
connaissions, assure Olivier Bachet. Il nous faudra veiller et un après COVID-19. C’est très clair. Personnellement,
au respect des mesures barrières. La distanciation, le port j’accomplirai mon travail de la même façon, avec un respect
du masque bousculent les habitudes et tout devient moins scrupuleux de mon cahier des charges, des règles et des
convivial. Une forme de distance se crée entre l’athlète et le
speaker mais aussi avec un public, par conséquent, moins
nombreux. L’appréhension voire la peur s’insinuent. Certains PAR ROMUALD VINACE / CÉDRIC LE SEC’H
bénévoles ont peur de contracter le virus. J’espère vivement PHOTOS @ACTIV’IMAGES
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