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RENCONTRE
j’étais un “touche à tout”. En parallèle de
la natation, j’ai pratiqué du badminton,
du basket, du VTT, du foot, de l’escalade,
du tir à l’arc, de l’athlétisme… Puis plus
tard, lors de mes études supérieures,
du cyclisme sur route. C’est d’ailleurs
cette discipline qui m’a redonné envie
de retrouver le sport de haut niveau,
après mes années de natation en sport
études.
Il est vrai qu’aujourd’hui, le triathlon me
permet de ne pas avoir cette monotonie
que l’on peut ressentir lorsque l’on
pratique un sport mono disciplinaire.
J’ai donc mis du temps à arriver au
triathlon et c’est d’ailleurs l’un de mes
entraîneurs de natation qui m’avait
à plusieurs reprises conseillé de m’y
mettre dans les années 2003-2004. »
L’avant triathlon
Au fil des années, j’ai progressé jusqu’à
« Passer professionnel dans n’importe la 1ère catégorie, mais je n’ai jamais eu
quel sport était inimaginable pour l’idée de passer professionnel. Il y avait
moi. Ma femme et mes parents le un gros “step” à passer et ma scolarité
confirmeraient sans hésitation. Lorsque était pour moi une priorité. Je ne me suis
j’ai arrêté la natation, le premier sport intéressé au triathlon seulement qu’en
que j’ai pratiqué, c’est l’athlétisme (Cross 2012, à 24 ans, après une épreuve de
et Demi-fond). J’étais là pour “rigoler” découverte. Mais je ne connaissais ni
avec les copains, et plutôt du genre à les distances, ni les stars de la discipline.
distraire le groupe que de me concentrer Et c’est peut-être cela qui m’a plu. Le fait
sur les séances données par l’entraîneur. de commencer un sport sans connaître
Je n’avais pas du tout l’envie de faire de ses possibilités, ses limites, sans aspect
la compétition. Les encadrants disaient monotone comme mes précédentes
“Arnaud a un potentiel, mais il n’a pas expériences. C’était très motivant. Je
envie”. Clairement, je voulais m’amuser me suis investi dans ce sport sans
et ne pas penser à la performance. prétention. Je n’ai jamais été un grand
Quelque temps plus tard, j’ai découvert coureur, ni même un nageur en eau Ton niveau aujourd’hui
le vélo, j’ai pris un vrai plaisir et l’envie libre. Faire mes preuves et performer à
de me battre. J’ai voulu trouver des axes mon niveau étaient alors mon objectif. « Évaluer son niveau par rapport aux
de travail pour performer. J’ai eu un J’ai ainsi passé des paliers et cela autres n’est pas du tout une chose à
premier entraîneur qui était aux portes m’a amené à envisager des résultats laquelle je prête attention. Je ne suis
du monde pro (stagiaire). intéressants sur longue distance. » pas dans la comparaison. Cela peut
même devenir malsain. Je sais très
bien qu’il sera difficile de nager aussi
vite qu’Amberger, de rouler comme
2020 ? J’en suis à 5 home-trainers, 3 tapis Wurf, de courir aussi vite que Frodeno.
de course et… 2 000 crêpes ! Cependant, je me compare pas mal
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