Page 22 - TRIMAX MAGAZINE 190
P. 22
LA CHRONIQUE DE NICOLAS GEAY
UN JOUR ET DES Ce que je vais écrire ici n’enlève rien à la performance
FRISSONS ! de Vincent Luis ! Au contraire ! Vincent est un immense
champion. Vincent est un magnifique champion du
LA CHRONIQUE monde. Vincent est un bourreau de travail. Et Vincent
DE NICOLAS donne une superbe image du triathlon français et du
GEAY triathlon en général.
Et enfin, Vincent est un monstre de régularité et de
persévérance. Mais je n’ai pas vibré comme je le pensais
en regardant son titre mondial, le premier d’un Français
depuis Olivier Marceau il y a dix neuf ans. Pas à cause de
Vincent, oh non ! Au contraire, il a tout fait pour jouer avec
nos nerfs. Non, c’est à cause d’une formule de calcul ! A
cause de cette grande finale venant ponctuer un circuit
de quelques mois d’épreuves à travers le monde. De ce
classement et de ces points qui vont avec pour couronner
le triathlète le plus fort et le plus régulier de la saison. Et
où il faut sortir la calculette pour faire des projections et
des calculs pour suivre la course et savoir qui va gagner !!!
Cette formule enlève toute spontanéité et toute émotion
le Jour J. Et allez expliquer au grand public que Vincent fait
cinquième de la grande finale mais qu’il est finalement
champion du monde. Et le contraire l’année d’avant…
Bref, encore une fois sur ce sujet, certains diront que je
radote, que je suis réac’, mais franchement, pourquoi
avoir abandonné le système d’un championnat d’un jour
? Comme en vélo, en VTT, comme en ski ou en biathlon…
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UN JOUR ET DES Ce que je vais écrire ici n’enlève rien à la performance
FRISSONS ! de Vincent Luis ! Au contraire ! Vincent est un immense
champion. Vincent est un magnifique champion du
LA CHRONIQUE monde. Vincent est un bourreau de travail. Et Vincent
DE NICOLAS donne une superbe image du triathlon français et du
GEAY triathlon en général.
Et enfin, Vincent est un monstre de régularité et de
persévérance. Mais je n’ai pas vibré comme je le pensais
en regardant son titre mondial, le premier d’un Français
depuis Olivier Marceau il y a dix neuf ans. Pas à cause de
Vincent, oh non ! Au contraire, il a tout fait pour jouer avec
nos nerfs. Non, c’est à cause d’une formule de calcul ! A
cause de cette grande finale venant ponctuer un circuit
de quelques mois d’épreuves à travers le monde. De ce
classement et de ces points qui vont avec pour couronner
le triathlète le plus fort et le plus régulier de la saison. Et
où il faut sortir la calculette pour faire des projections et
des calculs pour suivre la course et savoir qui va gagner !!!
Cette formule enlève toute spontanéité et toute émotion
le Jour J. Et allez expliquer au grand public que Vincent fait
cinquième de la grande finale mais qu’il est finalement
champion du monde. Et le contraire l’année d’avant…
Bref, encore une fois sur ce sujet, certains diront que je
radote, que je suis réac’, mais franchement, pourquoi
avoir abandonné le système d’un championnat d’un jour
? Comme en vélo, en VTT, comme en ski ou en biathlon…
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