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LE GENOU DU SWIMRUNNER  :
DÉVELOPPEMENT ET PRÉVENTION

CONSEIL DE PRO

PAR GEOFFREY MEMAIN PRÉPARATEUR PHYSIQUE - RÉATHLÉTISEUR

Une discipline d’endurance comme le swimrun engendre des contraintes traumatiques non-
négligeables. Les charges de travail sont élevées et les répétitions de gestes nombreuses. Le
genou du swimrunner va être sollicité de manière variée sur l’ensemble des entraînements
(course à pied-trail, natation, musculation …). Chaque saison, environ 25% des nageurs se
plaignent de douleurs de genou et 40% des blessures des coureurs sont au genou. Nous
pouvons donc penser que les mêmes proportions seront retrouvées en swimrun. D’un point de
vu biomécanique, le genou est un relai du transfert de force et de la stabilité corporelle, ainsi
qu’un membre actif de la propulsion en nage et en course. Nous allons donc nous intéresser
à ses spécificités anatomiques et fonctionnelles, aux pathologies dont il est victime, à leurs
facteurs et mécanismes de survenue et enfin à la prévention, rééducation et réathlétisation dont
il est l’objet.

Spécificités anatomiques

Le genou se compose de plusieurs articulations : la fémoro-tibiale (fémur-tibia) et la fémoro-
patellaire (fémur-patela (la rotule)). Ces articulations sont reliées par des ligaments : ligament
latéral externe (LLE), ligament latéral interne (LLI ou LCM) et les ligaments croisés antérieur
et postérieur (LCA et LCP). Les 3 os (tibia, fémur, rotule) sont maintenus entre eux par de
nombreux muscles dont les quadriceps, les ischios-jambiers, le triceps sural ou le sartorius.
Cette articulation est caractérisée par la présence de ménisques (interne et externe) ayant
un rôle d’amortisseur lors des impacts et de nombreux capteurs proprioceptifs (Fuseaux
Neuromusculaires, Organes Tendineux de Golgi, Ruffini, Pacini …) essentiels à ses fonctions.

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