Page 25 - TRIMAX MAGAZINE 184
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SI BELGE, SI BEAU...
BELMAN
PAR ROMUALD VINACE
PHOTOS T.DEKETELAERE©ACTIV’IMAGES
Etape de L’Ocean Lava, l’épreuve programmée le 22 juin prochain à Robertville,
s’agrémentera du format sprint très prisé par les nouveaux adeptes. Et l’organisateur
Arnaud de Meester l’annonce : le record de fréquentation est d’ores et déjà battu.
Arnaud De Meester est un hyper actif. Après avoir goûté au 666 islandais, le
voilà qu’il s’enflamme avec le BelMan, son œuvre, sa course qu’il sait regarder
d’un œil critique. Au détour de la conversation, c’est l’Enduroman qui vient sur le
tapis. Forcément, l’ultra triathlète y a succombé. Un challenge ? Un périple ? Un
rendez- vous hors limite, au-delà de toute décence : 50 km de natation, 144
de course à pied et 300 de vélo. Indécent mais tellement De Meester. Génial,
passionnant.
A l’écouter, le profane se prendrait presque au jeu. «Et puis mince, on y va !» Malin
en diable, le Belge en profitera bien sûr pour encenser son épreuve aux oreilles
des mordus de l’effort. «Oui, ce sera une occasion rêvée de glisser quelques mots sur
le BelMan», reconnaît-t-il. Et d’assurer aussi une promotion au-delà du plat pays
devant les caméras de la RTBF qui colleront aux crampons du champion. Un pays
pas encore vraiment en amour avec le triathlon.
A trois mois du rendez-vous programmé le 22 juin à Robertville, les locaux peinent
encore à enfiler la combinaison. Et pourtant, de la notoriété d’Arnaud de Meester
pointe une belle éclaircie dans un ciel si changeant. «Le record d’affluence de l’épreuve
est déjà battu et le chiffre de 300 inscrits résonne déjà comme une première victoire»,
lance Arnaud. Cinquante passionnés de plus devant la ligne de départ et voilà la
satisfaction illuminer son visage. «En termes de densité, le plateau n’est peut-être
pas énorme, néanmoins, le BelMan pourrait, dans un avenir proche, atteindre la barre
symbolique des 500 participants», prévient l’intéressé.
Quand les femmes prennent de la hauteur
Un objectif que le Bruxellois compte bien tenir avec une aide presque inattendue
mais toutefois pas inespérée. «La part des femmes tend à exploser ces dernières
années. Elle est passée de 10 à 30%. C’est une réalité : en Belgique, le triathlon se
féminise et les hommes leur emboîtent souvent le pas. Cela tend à prouver que le sport
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BELMAN
PAR ROMUALD VINACE
PHOTOS T.DEKETELAERE©ACTIV’IMAGES
Etape de L’Ocean Lava, l’épreuve programmée le 22 juin prochain à Robertville,
s’agrémentera du format sprint très prisé par les nouveaux adeptes. Et l’organisateur
Arnaud de Meester l’annonce : le record de fréquentation est d’ores et déjà battu.
Arnaud De Meester est un hyper actif. Après avoir goûté au 666 islandais, le
voilà qu’il s’enflamme avec le BelMan, son œuvre, sa course qu’il sait regarder
d’un œil critique. Au détour de la conversation, c’est l’Enduroman qui vient sur le
tapis. Forcément, l’ultra triathlète y a succombé. Un challenge ? Un périple ? Un
rendez- vous hors limite, au-delà de toute décence : 50 km de natation, 144
de course à pied et 300 de vélo. Indécent mais tellement De Meester. Génial,
passionnant.
A l’écouter, le profane se prendrait presque au jeu. «Et puis mince, on y va !» Malin
en diable, le Belge en profitera bien sûr pour encenser son épreuve aux oreilles
des mordus de l’effort. «Oui, ce sera une occasion rêvée de glisser quelques mots sur
le BelMan», reconnaît-t-il. Et d’assurer aussi une promotion au-delà du plat pays
devant les caméras de la RTBF qui colleront aux crampons du champion. Un pays
pas encore vraiment en amour avec le triathlon.
A trois mois du rendez-vous programmé le 22 juin à Robertville, les locaux peinent
encore à enfiler la combinaison. Et pourtant, de la notoriété d’Arnaud de Meester
pointe une belle éclaircie dans un ciel si changeant. «Le record d’affluence de l’épreuve
est déjà battu et le chiffre de 300 inscrits résonne déjà comme une première victoire»,
lance Arnaud. Cinquante passionnés de plus devant la ligne de départ et voilà la
satisfaction illuminer son visage. «En termes de densité, le plateau n’est peut-être
pas énorme, néanmoins, le BelMan pourrait, dans un avenir proche, atteindre la barre
symbolique des 500 participants», prévient l’intéressé.
Quand les femmes prennent de la hauteur
Un objectif que le Bruxellois compte bien tenir avec une aide presque inattendue
mais toutefois pas inespérée. «La part des femmes tend à exploser ces dernières
années. Elle est passée de 10 à 30%. C’est une réalité : en Belgique, le triathlon se
féminise et les hommes leur emboîtent souvent le pas. Cela tend à prouver que le sport
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