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REPORTAGE
Greg Taylor, double champion
du monde ironman en titre.
Je reçois après 2km, de mes
enfants venus pour l’occasion,
un nouvel écart de 3m20.
Je lui reprends donc plus de
30sec au km, à une allure
d’environ 4m40 au km que
je tiendrai pendant 15kms et
effectivement je le double au 8è
km. Il abandonnera quelques
kms plus loin. Derrière, mes
adversaires les plus proches
s’écroulent aussi. J’ai plus de
20 minutes d’avance.
Je passe au semi en 1h44 et
continue d’accroître mon
avance. C’est alors que mes
jambes commencent à se
durcir et que je combats
des relents de crampes
incessants aux deux mollets.
Heureusement, les crampes
ne se matérialiseront jamais.
Je dois donc raccourcir ma
foulée, augmenter la cadence
et courir le plus droit possible,
le buste bien relevé, ce qui
étire tous le corps et donc les
mollets aussi.
démarrer les 180kms de vélo 8è à 4m20 du premier. C’est un calvaire qui commence.
Je ne me sens pas dans un grand jour à vélo. Ajouté Il n’est pas question de marcher
à cela de très fréquents vents contraires et des un mètre, il faut continuer à
situations de drafting incessantes qui changent courir même et surtout dans
complètement la dynamique du vélo, je réalise un la fournaise de Energy Lab. A
temps moyen de 5h27 qui me permet, néanmoins, chaque station de ravitaillement, je prends boisson
de reprendre 7 places et de me lancer dans le énergétique, coca, éponges, glaçons que je mets
marathon avec 4m30 de retard sur l’Américain sous la casquette et qui fondent lentement sur
le crâne, un délice! Je suis cuit et il reste encore
plus de 15km. Je me convainc que mes adversaires
souffrent encore plus que moi. Un leitmotiv que
je me rabâche des dizaines de fois. Il suffit de
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