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RECIT
Et pourtant Kienle ne semblait pas dans un bon
jour à l’entame de la course avec une natation
largement en deçà de son niveau et un retard de
4 minutes après le premier tiers sur ses rivaux
du jour. Heureusement que cette impression
s’estompait dès les premiers coups de pédales !
Après seulement 30 km son retard s’était déjà
réduit de moitié et il n’était plus qu’à une minute
du leader au bout de 60 km. La machine allemande
était en marche ! Une fois qu’il rejoignait le pack de
tête, il décidait de jouer tactique. Il ne tentait pas de l’un des meilleurs marathons de sa vie ! «Je n’ai
déposer le groupe mais restait à bonne distance de
celui-ci pour se reprendre ses forces après l’effort
Dans la course femmes, les pronostiqueurs
n’avaient d’yeux que pour Daniela Ryf qui n’a plus
l’habitude de ne pas décrocher la victoire quand
elle s’aligne sur une course. Et d’ailleurs, comme
à son habitude, la Suissesse prenait la course à
son compte dès les premiers mètres de natation.
Alors que partie deux minutes après les élites
hommes, elle se lançait à la poursuite des leaders,
elle ralentissait soudainement lors du second tour.
«J’ai eu froid tout à coup et je ne pensais plus qu’à une
consenti pour revenir sur la tête de course. Sur le
second tour, c’est un trio qui s’échappait du groupe
de tête composé de Kienle, Böcherer mais aussi
de l’Espagnol Eneko Llanos. Alors que les autres
pros perdaient le contact, une rude bataille entre
les trois hommes de tête débutait sur le marathon.
L’Espagnol était de suite en retrait par rapport aux
deux Allemands, Kienle ne perdait jamais la tête
mais Böcherer restait toujours à bonne distance
jusqu’au dernier kilomètre réalisant sans doute
jamais eu une meilleure deuxième place..; je ne me sens
pas second !»
Du côté des tricolores,
Denis Chevrot se
classait à la septième
place tandis que
Bertrand Billard
obtenait une huitième
place qui lui permettait
de se rapprocher
un peu plus de son
objectif : participer
aux championnats du
monde IM à Hawaii.
seule chose, sortir de l’eau le plus rapidement possible».
Elle s’octroyait toutefois le meilleur temps natation
mais la transition lui prenait bien plus de temps
qu’ à son habitude. Elle finissait par partir sur le
parcours vélo mais les problèmes continuaient.
«Je ne parvenais pas à maintenir ma position aéro.
Ce n’était pas mon jour, j’étais plutôt en mode
survie qu’en mode compétition». Après moins de
30km, elle finissait par abandonner.
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