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Pierre Le Corre
Audrey Merle
Vincent Luis rouge. La Marseillaise, un pays derrière
vous. Vous ne nagerez, roulerez ou courrez
Ramener peut-être la médaille que l’on attend pas uniquement pour vous ou pour votre
depuis seize ans maintenant. club mais pour un peuple, une Nation et des
valeurs. Oui des valeurs que l’on essaie de
tuer depuis des mois.
Si vous lisez cette chronique, n’ayez pas la Vous ne serez pas tout seul(e)s. Car Laurent
pression. Si je vous écris tout ça, c’est pour sera là aussi. Pensez à lui. Il incarnait le rêve
vous dire que vous n’êtes pas seuls, que nous olympique. Il nous a fait vibrer il y a quatre ans à
tous, la famille du triathlon tricolore mais pas Londres. Il n’est plus là mais il va vous aider, vous
seulement, on va vous pousser, vous encourager, donner de la force. De là haut. Pensez à la phrase
vous aimer ! Oui, on vous aime même sans vous qui était devenue sa devise : « Ils ne savaient pas
connaître tous. Car à Rio, vous aurez un peu de que c’était impossible alors ils l’ont fait ! »
nous en vous. Notre passion, notre amour de ce
sport, notre respect et encore plus important, Et s’il n’y a pas de médailles, alors tant pis. C’est le
vous porterez nos rêves. De gamin. Car les Jeux, sport. Mais surtout, n’ayez aucun regret, donnez
le sport, c’est l’enfance, les tripes, une émotion si tout, tout ce que vous avez pour nous faire
rare, parfois des moments de grâce et d’éternité. espérer, crier et pleurer.
Dont on se souvient toute une vie…
Faites nous croire en vous. Mettez-nous les
Quelque chose qui va au delà du sport business, frissons et rendez nous fiers de vous !
du fric, des courses étriquées du circuit WTS. Alors, Audrey, Cassandre, Vincent, Pierre et
Cela dépasse tout ça. Il y a le bleu, le blanc, le Dorian, votre jour de gloire est arrivé. Et celui du
triathlon français aussi.
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