Page 34 - Trimax_mag153

PARATRIATHLON

a rejoint le pôle de Boulouris en août 2015 et je sais
qu’elle sera dans la course pour le podium.

Ton état d’esprit avant le départ d’un grand
championnat?
Systématiquement je commence ma journée assez
tôt avec un footing à jeun. Cela me permet de me
détendre, de réfléchir et de retourner voir le site
de course. Ensuite je fais en sorte de voir tous les
sportifs le matin ce qui m’autorise à faire un petit
déjeuner à rallonge ! Quand on se rapproche du
parc à vélo il y a forcément de la tension mais
quand je vois un athlète qui stresse trop, j’aime
bien prendre l’enjeu à la légère avec une phrase
du type « amuses toi bien aujourd’hui ! ». Plus
sérieusement j’essaye de me mettre au service
de chacun puis d’être précis et honnête dans
mes consignes. Je souhaite à tous les français de
pouvoir s’exprimer à 100% le jour J, sans regrets.
Le résultat n’est qu’une conséquence logique.

Quelque chose à ajouter? de plus en plus de place. Je voudrais remercier les
Le socle commun de mes actions au sein de la FFTRI paratriathlètes qui
est ma passion pour la recherche de performance. ont participé et qui
Il s’agit donc d’entraînement mais aussi de choix participent encore
stratégiques et d’accompagnement en tant à ma formation
qu’entraîneur national où le rôle de manager prend continue in situ.
Enfin, la proximité
(on peut même dire
mixité) entre les
paratriathlètes, les
juniors, U23 et les
élites lors des grands
championnats est à
mon sens un atout
majeur pour le
développement de
la discipline.

34