Et si l’année de 2016 était celle de la consécration pour François Carloni ?
Troisième du circuit européen XTerra en 2014, deuxième l’an passé derrière Roger Serrano, le champion du monde (2008) et double champion d’Europe amateur (2009 et 2010) rêve de passer le cap et d’arracher la couronne du XTerra Europe chez les pros. S’il ne faisait pas de la compétition une priorité ces dernières saisons, gérant son entraînement seul, il a décidé cette année de passer le cap et de confier toute sa préparation à Organicoach et Jérémy Guérin. « Je compte évidemment sur ce changement pour progresser, confirme le triathlète de 30 ans. Jusque-là, je n’avais pas de coach. Et à un moment donné, l’expérience personnelle et les conseils piochés à droite ou à gauche ne suffisent plus. Je pense que pour atteindre un certain niveau il est indispensable d’être encadré. » Voila comment, sans vraiment le dire, Carloni affirme son objectif.
A son niveau, progresser encore veut dire gagner et réaliser une performance significative à Hawaï. Ce qu’il n’avait pu réaliser en novembre dernier, gêné par une douleur récurrente au genou droit. « La fin de saison a été difficile. J’ai tiré le plus loin possible avec mes problèmes. Du coup, la coupure hivernale a été plus longue que d’habitude afin d’optimiser mes chances de guérison. » C’est notamment pour cela qu’il a fait l’impasse sur la première manche à Malte, après avoir pris la quatrième place sur le XTerra Costa Rica. Ce week-end, Carloni sera au départ de l’épreuve de La Réunion, avant d’entamer le circuit européen en Grèce, le 7 mai. Il devrait enchaîner ensuite par le Portugal, la Suisse, la France : « J’ai planifié le nombre de courses pour rentrer dans les points. Ca veut dire un sans faute (alors que Serrano a déjà remporté l’épreuve de Malte, ndlr). Mais impossible n’est pas Français ! », lâche Carloni. Pour l’emporter, il devra aussi faire face à une rude concurrence : « Je n’ai pas connaissance du calendrier de Ruzafa mais il va de soi que pour croire en la victoire, il faut espérer qu’il ne fasse pas son quota de courses… Il reste invaincu en Europe depuis que Nico (Lebrun, ndlr) s’est retiré. Il y a l’arrivée de mon ami Karl Shaw qui vient de battre Middaugh (champion du monde en titre). Quelques Français très motivés, comme Arthur Forissier qui peut encore progresser, et Nicolas Fernandez. Évidemment mon pote et rival Roger Serrano contre qui la lutte avait été rude en 2015. Je pense que 2016 sera un bon cru en terme de niveau. Il va falloir s’accrocher ! » François Carloni est prévenu. Ses adversaires aussi.
ET AUSSI : Didier Bücheler participait à la cyclosportive de Saint-Tropez. Il termine en tête du parcours 77km. De bonne augure pour le 70.3 d’Aix-en-Provence le 1er mai. En Enduro VTT, Valentin Brulas s’était engagé sur l’Epic Enduro, une épreuve de 100km à boucler dans une journée avec neuf spéciales chronométrées. Comme prévu, il n’est pas allé au bout, stoppant son épreuve à 80km. Mais « les sensations ont été géniales », dit-il. Lui aussi prépare les échéances à venir.
Source: www.organicoach.fr