Un millier de coureurs sont attendus les 18 et 19 mai à Mandelieu qui accueillera pour la première fois le Swimgames. Points forts : des parcours toujours aussi attrayants, des animations à la pointe et de la convivialité. Le Trigames qui ambitionne de devenir à terme un des objectifs majeurs des triathlètes, se façonne une image solide. L’ occasion de faire le point avec l’organisateur, Sylvain Lebret.
Déjà 4 ans que le TriGames de Mandelieu est né, pouvez- vous déjà dresser un bilan ?
Oui le temps passe vite, je nous vois encore dessiner le logo de TriGames en réunion avec l’équipe… c’est fou ! Le bilan est top, il a fallu deux ans pour commencer à résonner dans le milieu du triathlon, aujourd’hui nous avons deux magnifiques événements qui rassemblent un millier d’athlètes au départ. Nous avons la chance d’avoir un club support extraordinaire et motivé avec le Triathlon du Pays Grassois pour le TG Mandelieu, le 18 et 19 mai. Sans compter la Ville de Mandelieu-la-Napoule qui travaille normément pour nous accorder les meilleures conditions, tout est possible, tout est réalisable… enfin presque tout ! Je tiens vraiment à les remercier.
Quelles sont les nouveautés de la 4ème édition ?
Le Swimgames aura lieu le 18 mai, la veille du TriGames, c’est une natation en eau libre : trois distances pour les enfants 100 m – 200 m – 400 m et deux distances adultes, 1500 m et 3000 m. Les athlètes inscrits au TriGames le lendemain peuvent faire la doublette à un prix avantageux et cela permet aussi d’ouvrir et faire découvrir les TriGames aux nageurs de tous niveaux.
«Nous travaillons sur une troisième épreuve qui s’annonce très fun»
Parlez-nous des parcours qui semblent toujours aussi attrayants…
(Enthousiaste). Oui magnifique! Quelle chance d’avoir des parcours pareils ! Cette année, nous avons décidé de déplacer le départ en natation sur la Plage de Robinson, les pieds dans le sable et le retour se fera toujours dans la Siagne, sur 400m afin de garder l’ADN de cette course. Le parc à vélo l’exposition et la finish-line seront délocalisés sur l’espace Pinea, que nous attendions depuis longtemps suite à des travaux importants. C’est un magnifique parc arboré, idéal pour l’exposition et l’après-course avec un parking flambant neuf pour le bike-park. Sur le M, le parcours vélo reste identique et esthétique en aller/retour sur la Corniche entre Mandelieu et Agay. Quant au format L, les athlètes passeront par l’ascension du Col du Testanier puis du col du Tanneron par le versant du Grand Duc mais avec un retour par la Route d’Or vers Pegomas. La course à pied sera dans le même esprit qu’en 2018, plate et ludique passant par le Golf et la Marina pour finir par les bords de Siagne, nous avons ajusté le parcours afin de le rendre plus simple avec une seule boucle identique de 5 km en deux boucles pour le M et quatre pour le L.
Le TriGames à la réputation d’avoir des finish-line très événementielles et soignées, que nous réserve cette nouvelle édition ?
On ne change rien, c’est notre métier et notre savoir faire à la base, la création de décors, la signalétique, la mise en ambiance… Notre DJ des TriGames sera présent et en grande forme comme à chaque fois. Notre partenaire Novelty prévoit, pour sa part, un kit son détonant. Cette année nous allons pouvoir compter sur deux animateurs français et anglais. C’est une opportunité pour les athlètes étrangers qui sont de plus en plus présents sur nos épreuves. Les danseuses des Shark Angels seront la aussi sur la finish-line ainsi qu’un live survitaminé sur la course à pied avec Antibes Music School. Enfin, quelques nouvelles animations sont programmées. Tout est fait pour vivre pleinement l’événement de l’intérieur ….
Le Trigames se situe-t-il dans le rang des bonnes épreuves préparatoires ?
Bonne question. Le Trigames est aujourd’hui une date importante. A terme, notre volonté est de faire de ce rendez-vous celui du compétiteur qui en fera son premier objectif. Le Trigames doit devenir un objectif a part entière même si nous nous sommes conscients que beaucoup continueront à le cocher comme une épreuve dite préparatoire.
Combien d’inscrits sont attendus le 19 mai à Mandelieu ?
Notre taux de remplissage augmente chaque année et les athlètes étrangers sont de plus en plus nombreux notamment les Italiens et les Anglais. Notre objectif est de faire mieux chaque année avec plus de 1000 inscrits, ce serait une belle récompense à notre travail. Le TriGames M se remplit très bien et risque très bientôt d’être sold out. L’objectif à tenir reste d’amener les débutants du M vers leur première expérience sur le L. Le TriGames est
avant tout un label de «triathlon pour tous», du professionnel au débutant. C’est notre objectif principal, s’assurer la présence des meilleurs triathlètes internationaux et permettre à un débutant de venir vivre sa première expérience sur un triathlon.
Le record de fréquentation sera-t-il battu ?
C’est difficile de le dire aujourd’hui. Je le répète, atteindre la barre des 1000 serait déjà une véritable réussite. Ce chiffre n’est pas improbable.
Comment voyez-vous l’avenir des TriGames ?
Nous souhaitons nous développer mais avec des sujets originaux. Le but est de développer ce sport et non de dupliquer les épreuves à tout prix. Le calendrier fédéral est déjà surchargé. Il serait déraisonnable de proposer des week-ends avec trois triathlons dans la même région. Nous travaillons sur une 3ème épreuve, très fun, en 2019… Néanmoins, c’est encore un peu tôt pour en dire plus …