Dans un contexte difficile, le triathlon de Saint-Raphaël by Roxim garde le cap et attend ses coureurs le 17 octobre prochain, sur les formats S et M. En dépit de l’impact de la situation sanitaire ressenti après 18 mois d’incertitude, l’organisateur de l’épreuve, Denis Mortier, reste optimiste avant son rendez-vous. « Nous avons à cœur de bien faire pour 2021 ! Dans tous les cas, le jour où l’enthousiasme ne se fera plus sentir, nous n’organiserons plus l’épreuve », prévient l’intéressé. Le coup de l’annulation de dernière minute survenu l’an dernier désormais encaissé, l’heure est venue d’enfiler de nouveau les dossards… Voilà une excellente nouvelle.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant le grand rendez-vous du 17 octobre prochain ?
La tendance est un peu mitigée car depuis 18 mois, comme tous les organisateurs, nous avons du mal à planifier quoi que ce soit. Il faut s’attendre à tout moment à de nouvelles règles et cela complique beaucoup les choses. Nous essayons malgré cela de rester déterminés à organiser une belle épreuve !
Dans l’habit de l’organisateur, constatez-vous un changement dans le monde du triathlon depuis la crise sanitaire que nous traversons ?
Que l’on soit athlète, organisateur, ou même simple citoyen, il est évident que nous avons tous constaté un changement de taille dû à l’impact de la crise sanitaire. Beaucoup d’épreuves ont été reportées, puis annulées. On sent que tout le monde est frileux et les investissements, qu’ils soient financiers, physiques ou humains, sont à la merci de décisions que nous ne contrôlons pas. Dans ce contexte, nous naviguons à vue. Evidemment, ces circonstances sont défavorables pour planifier ou organiser quoi que ce soit.
On vous sent hyper enthousiaste à quelques mois de ce nouvel Opus et surtout après l’annulation survenue la saison dernière…
L’an dernier, nous avons patienté jusqu’au dernier moment avant de nous lancer à fond dans l’organisation de l’événement, pour finalement être contraints à l’annulation à quelques jours de l’épreuve… C’est très difficile de garder la motivation et de mobiliser les gens dans ces conditions. Néanmoins, il faut faire avec et nous avons à cœur de bien faire pour 2021 ! Dans tous les cas, le jour où l’enthousiasme ne se fera plus sentir, nous n’organiserons plus l’épreuve !
« La Côte d’Azur, c’est le terrain de jeu idéal. »
Saint-Raphaël, la Corniche d’Or, la rade d’Agay, le Rocher Saint-Barthélemy, l’Île d’Or, le Cap Dramont, le Massif d’Estérel… c’est une belle “carte postale” d’invitation notamment sur le parcours M…
En effet, nous avons la chance d’avoir un beau terrain de jeux à Saint-Raphaël. Nous sommes ravis d’en faire profiter les gens qui ne connaissent pas ce rendez-vous. Beaucoup de participants recherchent des courses sur lesquelles ils peuvent joindre l’utile à l’agréable. En général, le temps reste clément assez tard sur la Côte-d’Azur. Cela augure un beau week-end sur tous les plans !
En 2019, 75% d’entre eux ont crédité l’épreuve de la note maximale. 20% ont infligé un 4/5, c’est une belle reconnaissance pour vous et votre équipe ?
Oui, c’est sûr que cela fait plaisir ! Nous accordons une grande importance aux retours d’expérience des athlètes. Les critiques sont toujours les bienvenues et, comme les participants, nous essayons, au fil des ans, de nous améliorer !
Quel est le plus bel atout de ce rendez-vous du triple effort ?
Difficile à dire mais je dirais que c’est l’épreuve idéale pour terminer la saison en beauté.
Et la grosse nouveauté ou attraction ?
Pas de nouveauté majeure en prévision. Nous sommes une petite équipe de bénévoles et nous pouvons compter sur le soutien de notre partenaire principal ROXIM. Je remercie également l’ensemble de la municipalité de Saint-Raphaël. À leurs côtés, nous essayons déjà de bien faire ce que l’on connaît. Dans les années à venir, pourquoi ne pas innover ? Ce ne sont pas les idées qui manquent ! Deux petits challenges ont été mis en place cette année : celui de la meilleure transition du Chrono T 1 et T 2, et celui de la montée de Saint-Barthélemy.
Un point sur les forces en présence…
Rien d’officiel pour l’instant. Nous allons tenter de faire au mieux pour faire venir des athlètes professionnels et offrir un beau spectacle.
Contraint par la situation sanitaire et frustrés par le manque de compétition depuis plusieurs mois, les triathlètes ont hâte de revêtir un dossard. Combien de coureurs attendez-vous à l’automne prochain ?
Le nombre d’athlètes risque de se voir limité. Pour autant, les inscriptions arrivent tous les jours. Nous serons sans doute complets avec 300 partants sur le S et 400 sur le M.
Les formats S et M offrent un accès aux néophytes. À ce titre, croyez-vous a un engouement post Jeux Olympiques ?
Une médaille française en individuel aurait pu aller en ce sens. Il me semble que le triathlon est en bonne santé et que de nombreuses courses affichent complet…l’engouement semble déjà là ! C’est un signe encourageant.
Relancé en 2018 par le club de Saint-Raphaël, le Triathlon de la Corniche d’Or ne cesse de grandir. Rêvez-vous à d’autres évolutions ?
On rêve tous à de belles évolutions ! Pour cela il faut d’abord pérenniser l’épreuve, offrir une prestation modeste et sans faille. Après on étudiera d’autres pistes, mais on ne veut surtout pas trébucher en voulant aller trop vite.
Le champion du monde et médaillé de bronze lors du relais mixte de triathlon aux Jeux Olympiques de Tokyo, Vincent Luis, prévu à l’affiche l’an dernier, semble séduit. Est-ce là, la preuve que ce triathlon est dans le vrai ?
Cela fait partie des signes qui vont en ce sens. Vincent nous faisait l’honneur de venir l’an dernier, tout le monde s’en réjouissait. Sur le plan médiatique cela aurait été argument de poids pour le développement de notre épreuve.
L’essentiel
Date : 17 octobre 2021
Format S : 750 m / 20 km 155 m d+ / 5 km
Format M : 1 500 m / 45 km 436 m d+ / 10 km
Infos / Inscriptions : triathlondesaintraphael.fr