Née d’une volonté de proposer des produits et des services performants, la structure en place depuis 5 ans s’appuie sur des experts et des champions comme son parrain, le champion olympique Alain Bernard. Athlète ou débutant en quête de bien-être, Tritraining Consulting offre un package complet pour viser la performance sans jamais occulter le plaisir. Rencontre avec le président de l’association, Michaël Crouin, lui-même athlète. Motivant…
Comment est née l’idée de la création de Tritraining Consulting ?
C’est très vieux ! Pour la petite histoire, je baigne dans le milieu du sport depuis tout jeune, je suis issu du ski alpin et suis même moniteur et j’ai toujours eu à cœur de me dire : tente de faire de ta passion un métier. C’est à la fois ce côté marketing, création d’événements, de partage
que l’on va retrouver dans l’entité Sport Consulting, mais aussi la connaissance de l’entraînement que j’ai façonné avec mon passé d’athlète, que je suis toujours d’ailleurs. Ces passions, le marketing et l’entraînement se résument à des rencontres qui ont abouties à la composition des équipes. Dylan Assante, mon associé actuel a passé le DEJEPS Triathlon avec moi. Nous faisions formation commun, chambre commune…
Nous en avons parlés ensemble et nous nous sommes lancés dans l’aventure. Aujourd’hui, la structure, c’est deux membres permanents, trois autres réguliers et l’équipe peut gonfler jusqu’à dix personnes sur de gros événements.
« Tout est centré et organisé pour amener le stagiaire à exploiter au mieux son potentiel »
Où se situe l’entité aujourd’hui ?
Sport Consulting aborde sa cinquième année. La structure intervient aussi bien sur de l’événementiel notamment le Cannes international triathlon, L’Ironman de Nice, le Natureman, triathlon du Verdon, le Ventouxman et d’autres organisations que sur le volet entraînement
avec divers publics : particuliers, entreprises, clubs. Des stages sont proposés. Tout cela constitue notre activité continue et première. Notre souci est de proposer aux athlètes pendant une semaine ou, du moins, la durée de leur stage, les conditions d’entraînement que connaît
le professionnel. Le participant doit se dire : « OK, tout est centré pour m’emmener à exploiter au mieux mon potentiel ».
Qu’en est-il des stages créés et organisés par tritraining consulting ?
Les stages durent entre trois jours dans le Verdon et une semaine, sur Antibes ou Nice. La raison d’être de ces stages et que l’athlète soit pris en charge de A à Z. On propose une prestation dite « de base » avec les sessions d’entraînement, les conseils, les retours vidéos, les conférences sur les étirements, la gestion de l’allure, la nutrition, les tests produits. On a la chance de travailler avec des partenaires prêts à s’investir et qui offre la qualité.
Sans oublier une offre originale de votre côté…
Oui, c’est vrai. Nous avons noué des liens avec une agence de voyages qui, autour de ces stages offrira des packages clef en main avec solution d’hébergement, d’activités et d’animation pour toute la famille. Cette offre est en cours de réalisation et tout devrait être finalisé très rapidement. D’autres prestations complémentaires VIP, par exemple, seront au choix. A nous de proposer, outre les stages, les entraînements qui font partie de notre activité première et sur laquelle nous accordons toute notre attention, quelque chose à 360 °.
« L’association se concentre aussi à la promotion de son territoire, La Côte d’Azur. Elle n’a rien à envier à d’autres spots »
Au regard de la recrudescence de ces pôles d’entrainement, quels sont les points forts qui vous aide à vous démarquer ?
En premier lieu, ce serait la proximité et la connaissance du terrain spécifique à de belles courses. Antibes n’est pas très loin des parcours de l’Ironman, comme de l’autre côté du Cannes international Triathlon ou des Trigames. Basés sur Nice, nous rayonnons sur la région au sens large avec le Ventouxman ou le Natureman. Notre périmètre activité s’en trouve très étendu. Il nous faut mettre en avant un territoire, le
territoire Côte d’Azur qui, selon moi, n’a rien à envier à d’autres spots déjà reconnus. L’association s’évertue à promouvoir La Côte d’Azur training camp et à organiser des stages, c’est son objectif. Le coaching et l’événementiel est bien dissocié.
Quelle est la population en demande pour tritraining consulting ?
Elle est large. De la personne qui découvre le triathlon et qui a besoin de connaissances, de niveau et de pratique. Se rassurer aussi, avoir les
bons conseils au bon moment. Nous nous adressons aussi aux habitués de ses pratiques. Nous tentons alors de l’empêcher de reproduire des
erreurs qu’il faisait jusque-là ou tout simplement lui offrir la possibilité de progresser à l’aide d’exercices bien ciblés ou des conseils plus pointus. Nous offrons également un regard et un avis précis de l’autre côté de la barrière : à destination des athlètes eux-mêmes. Nous sommes en mesure de répondre à des athlètes élite qui viennent peaufiner leur préparation, les derniers réglages auprès des experts sur un point particulier.
Justement, les experts sont sur le terrain avec eux…
Exactement. Il faut savoir que sur la natation on a la chance d’avoir Alain Bernard qui va beaucoup apporter grâce à son vécu et sa manière
d’appréhender l’entraînement. Son expertise va donner une dimension supérieure et nous ne serons pas en reste avec a présence des autres
entraîneurs et notamment Alain Schneberger. Il évolue encore à Antibes. C’est quelqu’un de très expérimenté qui coordonnait déjà la natation sur des stages tri-training qui pouvaient exister. La partie vélo est encadrée par des diplômes d’Etat dont je fais partie. Enfin, sur la course à pied, nous faisons confiance à la même équipe. Une équipe qui est d’ailleurs en train de se renforcer. Le critère numéro un reste : expérience, diplômes et envie de partager toutes ces méthodes d’entraînement.
Avec le champion olympique Alain Bernard, c’est votre crédibilité qui se voit renforcée…
La présence du double médaillé olympique apporte davantage de crédibilité, c’est certain. Tout le monde n’a pas côtoyé le haut niveau comme il a pu le faire. Auréolé de ses titres, il a cette expérience qui, pour beaucoup, ne suffit pas toujours pour encadrer. Néanmoins, lorsque l’on discute avec lui et que nous le regardons faire, on sent bien qu’il a vraiment cette envie de partager sa passion. Pour nous, cela va être un vrai plus car malgré notre expérience, le très haut niveau comme il l’a touché du doigt, peu de personnes l’ont connu. Il va avoir ce
regard avisé, ce vrai petit plus qui fait la différence.
« Être novateurs dans notre manière d’appréhender notre métier »
Les sportifs se montrent de plus en plus en demande et exigeants dans l’approche de leur pratique. Le ressentez-vous à leur contact ?
On sent clairement que les sportifs sont demandeurs de ce petit plus. Que ce soit au niveau de l’entraînement qu’au niveau du suivi. On n’ignore pas que l’offre sur le marché demeure très importante et dans ce cadre-là nous tentons de proposer un concept que nous ressemble avec la volonté affirmée de s’entourer d’une équipe la plus experte et la plus compétente possible. L’athlète doit trouver toutes les réponses à chacune de ses interrogations ou de ses petits soucis. Voilà le deal.
Et les tarifs restent attractifs…
Il est vrai que l’on observe attentivement et depuis longtemps ce qu’il peut exister sur le marché. L’objectif est de proposer une activité abordable comme toute association. Le profit n’est pas d’actualité. La priorité reste de mettre en avant une qualité de service, une qualité
de travail. Ce qui nous intéresse en priorité, c’est le partage et l’échange. Voilà notre état d’esprit et il ne changera pas à l’horizon 2019.
Quelles sont justement les demandes les plus récurrentes ?
(Sans hésiter). Sur les erreurs à éviter. Sur les profils que l’on peut dégager, la natation capte beaucoup leur attention. Dylan, qui est là depuis le début bénéficie aussi de cette expérience en natation, c’est une autre carte que nous avons en main.
Des projets sont-ils encore à maturation ?
Peut-être, c’est à l’étude. D’ici-là cinq stages se profilent. Deux à Antibes en février, deux à Nice au mois de mai et un dans le Verdon au mois de juin. Notre agence sera d’ailleurs au coeur de ces projets-là. L’offre se voudra complète pour les futurs participants.
Des participants que vous ciblez aussi au cœur des entreprises. Une manière de prévenir par le sport les risques psychosociaux…
C’est vrai que nous entraînons des entreprises. Le sport en entreprise évolue. Il est devenu un moyen de prévention mais aussi de cohésion.
C’est très bien perçu par les salariés en règle générale. Maintenant, il convient de ne pas courir tous les lièvres à la fois. On se contente
aujourd’hui d’avancer pas à pas. Sport Consulting est une jeune structure et il nous faut continuer à nous structurer et nous organiser de
la meilleure manière.
À vous entendre, le plaisir semble être le vrai moteur de l’équipe…
Ah ! Oui. Avec cette aventure, chaque matin on se lève et seule nous anime l’envie d’aller de l’avant, de proposer des choses et d’être novateurs dans notre façon d’appréhender ce travail qui reste avant tout une passion.