Le Varois intègre le staff des entraîneurs tout en continuant à figurer
parmi le Team Elite en tant qu’athlète
En 2017, Julien Pousson aura deux casquettes au sein d’Organicoach : athlète, membre du Team Elite, et entraîneur, lui qui a passé son DEJEPS en même temps que Nicolas Lebrun. Une évolution somme toute normale pour celui qui « souhaite faire ça depuis plusieurs années. C’est en adéquation avec ma formation et ma passion, j’aime transmettre », insiste-t-il. Ainsi, pendant que Lebrun gérera son entraînement pour une saison principalement orientée vers le 70.3, Pousson aura la charge de Benjamin Thevenin, Didier Bucheler et l’un des derniers venus, Maxim Chané, tous trois spécialisés XTerra. « La spécificité du cross-triathlon, c’est le VTT. Du coup, on fonctionnera en équipe avec Nico sur ce domaine. Pour le reste, physiologiquement, c’est à mi-chemin entre un half et un courte distance, donc ça ne change rien », argumente Pousson. Et ce dernier semble viser haut avec ses nouveaux poulains : « Benjamin souhaite gagner le circuit européen dans son groupe d’âge. Didier, je dois encore le rencontrer. Quant à Maxim, que je dois aussi apprendre à connaître en tant qu’athlète, il doit surtout améliorer sa course à pied, mais a Mauï en tête. »
Et si Pousson a toutes les qualités pour gérer la saison des trois organicathlètes, il met bien volontiers la sienne entre les mains d’un autre ! « C’est plus facile de gérer l’entraînement de quelqu’un d’autre que le sien, assure-t-il. Je l’ai déjà fait, mais on se pose toujours la question de la pertinence de ce qu’on programme, on jongle avec les obligations professionnelles et personnelles. Le mieux est donc de lâcher prise sur son entraînement, faire confiance, et appliquer ce qu’on te dit. J’ai aussi besoin de ça, avoir quelqu’un d’un peu directif. » D’autant plus après la saison compliquée qu’il vient de vivre. Car si l’hiver laissait présager de belles choses, la suite a moins bien tourné. Pousson raconte : « On avait mis de bonnes choses en place avec Nico, et en février-mars j’ai commencé à me sentir fatigué, j’avais de mauvaises sensations. J’ai mis ça sur le compte du boulot, de l’entrainement, des contrariétés. J’enchaîne quand même Aix, les France de LD où je fais 7e même sans être au top, puis 26e à l’Alpe alors que je visais le top 10… Puis à la fin de l’été, je fais des examens et en fait je sortais d’une mononucléose ! Du coup, j’ai tout arrêté pour pouvoir récupérer totalement. » Une période durant laquelle Alexandra Borrelly, victime de la même mésaventure en 2015, l’a guidé pour tout évacuer. « J’ai repris l’entraînement depuis trois semaines et ça n’a plus rien à voir !, se réjouit Julien. Je dois reprendre des habitudes et ensuite remettre du volume. Du coup, je n’ai pas encore d’objectif précis, mais je vais cibler le 70.3 et quelques grosses courses comme le VentouxMan, l’Alpe d’Huez ou Gérardmer. » Avec tout ça, Julien Pousson n’aura pas le temps de s’ennuyer.
Source @www.organicoach.fr