Article paru dans TrimaX-Magazine, n°235 (mars 2024), par Jules Mignon / Photos DR

Tout triathlète ou cycliste connaît DT Swiss aujourd’hui. Cette marque suisse, créée en 1994, rencontre un vrai succès aujourd’hui auprès des sportifs en recherche de performance, de nouveauté, ou encore de nouvelles visions technologiques. Vous l’aurez compris, les fondateurs Marco Zingg, Maurizio d’Alberto et Franck Böckman, sont continuellement en recherche de performance pour les athlètes depuis la création de l’entreprise.  Philippe Esquirol, manager général France, nous donne les clés pour tout comprendre sur l’excellence des roues au niveau mondial…

Historique

En 1994, la marque suisse voit le jour sur le marché du cycle. À cette époque, la principale activité de la filiale était les rayons et les composants (DT Swiss = Drahtwerke tréfilerie = rayons). Année après année, DT Swiss devient une référence grâce à la qualité de ses produits, et décide de fabriquer et commercialiser des roues, qui, aujourd’hui, ne cessent d’évoluer. On peut même compter une gamme large et profonde avec plus de 40 000 références !

Les produits évoluent années après années, et ils peuvent proposer aujourd’hui des roues d’entraînement, d’endurance, de compétitions, de VTT, de gravel, et même des roues hybride (E-Bike).  Côté composants, DT Swiss fabrique des moyeux, des jantes ou encore des suspensions.

Sur le marché du cycle, DT Swiss a toujours fait partie des leaders. « Nous cherchons à nous développer chaque année afin d’être le seul leader sur le marché », réagit Philippe Esquirol.  Aujourd’hui, la marque se place en tant que spécialiste fabriquant-revendeur, c’est-à-dire qu’ils fabriquent eux-mêmes leurs produits à base de matières premières.

4 unités de production dans le monde permettent de fabriquer des pièces pour de nombreuses marques concurrentes, telles que Bontrager ou encore Roval. « Nous pouvons compter sur une très bonne équipe de recherche et développement qui est très productive et qui nous permet de sortir plusieurs modèles par an, avec une qualité premium qui nous place parmi les meilleurs du marché », nous confie le manager général France.

Dernières sorties

La gamme ARC, conçue notamment pour le triathlon, ne changera pas cette année mais en 2025 ; les gammes restent 3 ans pour éviter l’obsolescence. Pour rappel, la gamme ARC se compose en 1100 ou 1400, c’est-à-dire moyeu céramique ou inox. Quel que soit ce dernier, les roues sont produites en hauteur de jantes de 50 mm, 62 mm et 80 mm (option freins à disques ou patins).

« Fin d’année dernière, nous avons pu développer une nouveauté avec nos premières roues aluminium optimisées aéro. Une fois de plus, il s’agit d’une collaboration avec les experts de l’aéro Swiss Side, grâce à qui nous avons pu produire les roues A 1800 et AR 1600 en hauteur de jante de 32 mm », précise Philippe Esquirol.

Le net avantage de ces roues est le rapport qualité-prix. Vous pouvez désormais vous procurer des roues aéro aux alentours de 500€ et éviter de passer sur le modèle au-dessus 4 fois plus cher. Un excellent atout pour les plus petits budgets, avec l’optimisation de l’aéro.

Concernant 2024, une édition spéciale verra le jour cet été, par rapport aux 30 ans de la marque. Ce modèle anniversaire sera présenté à l’Eurobike au mois de juillet avec un nouveau profil de jantes.

L’image de la marque

De nombreux athlètes professionnels sont aujourd’hui équipés des roues suisses. En France, Léo Bergère, Clément Mignon, Marjolaine Pierré, Arthur Horseau, Justine Guérard ou encore Thomas Navarro possèdent des roues DT SWISS sur leur monture.

À l’international, de nombreuses têtes d’affiches composent l’image de la filiale suisse, avec notamment la récente championne du monde Ironman Lucy Charles-Barclay, ou encore une étoile de Kona aussi, avec Daniela Ryf. D’autres grands noms tels que Sam Long composent l’équipe DT Swiss.  « C’est important pour nous d’avoir des athlètes de renoms qui représentent la marque, car cela nous donne une visibilité, une image, et de la légitimité à travers leurs résultats, leurs courses, et leurs réseaux sociaux. Les athlètes nous apportent aussi énormément du côté technique car ils utilisent quotidiennement nos produits et nous pouvons avoir de vrais échanges avec des pistes d’améliorations », rappelle le manager Philippe Esquirol.

Les ambitions

À court, moyen et long terme, DT Swiss va continuer son développement à travers le monde et à travers ses gammes de produits. « Nous restons à l’écoute du marché qui ne fait qu’évoluer avec les nouvelles tendances. Nous voulons toujours nous développer le plus possible afin d’éviter d’être copié. Pour finir, nous faisons tout pour gagner de la part de marché au travers des compétitions de renom, et donc des grandes échéances comme cette année les Jeux Olympiques de Paris », conclut Philippe Esquirol.

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Clément Mignon, athlète DT Swiss depuis 3 ans, a rejoint cette année l’équipe professionnelle BMC Pro Triathlon Team et continuera d’être équipé avec ces roues premium, un grand avantage selon lui.

« J’ai toujours connu la marque DT Swiss depuis que je pratique le triathlon, c’est dire l’impact que possède la marque dans le monde du triathlon. Quand on voit que les plus grands sont équipés avec ces roues, cela donne forcément envie. Et surtout, cela confirme le réel bénéfice pour un athlète à performer au plus haut niveau. Ils proposent des composants de très bonne qualité, couplés à des roues performantes, et une très grande gamme conçue pour tout pratiquant, c’est qui fait qu’aujourd’hui, la marque est l’un des leaders mondiaux.

Que ce soit à l’entraînement ou en course, je passe beaucoup d’heures sur le vélo et je fais de plus en plus attention au matériel que j’utilise afin d’être le plus performant possible. Dès que j’ai utilisé les roues DT Swiss, j’ai senti le changement. Elles allient très bien la légèreté et l’efficacité, qui mènent à la performance.

Depuis le début, j’utilise les roues avec roulement céramique dont les ARC 1100 en 50 mm à l’entraînement, qui d’ailleurs peuvent avoir un très bon rendement en course sur parcours vallonné. Sur des parcours plus roulants, j’utilise l’ARC 1100 à l’avant en hauteur de jante 80 mm, couplée avec la roue lenticulaire, qui, une fois lancée, m’a vraiment surpris grâce à un excellent rendement. C’est d’ailleurs la roue que j’utilise le plus et c’est un vrai coup de cœur. Elle est très performante sur le plat, mais ne me ralentit pas dans une montée grâce à sa légèreté, donc je la trouve très maniable et polyvalente. On peut vraiment exploiter ses bénéfices au travers de nombreux parcours. Concernant les championnats du monde Ironman à Hawaï, où la roue pleine est interdite, j’utilise toujours les ARC 1100 mais en 80 mm à l’avant et à l’arrière. »