Caroline est une jeune femme trentenaire comme on aime les mettre à l’honneur. Triathlète, clerc de notaire en région parisienne, Caroline se lance des défis : celui de parler de sa maladie, et se réaliser au travers de compétitions sportives comme le half Ironman des Sables d’Olonne. Caroline a l’extrême gentillesse de se livrer à Trimax avec une grande pudeur sur ses faiblesses. Celles que l’on a envie d’oublier mais avec lesquelles Caroline et sa famille ont vécu de nombreuses années. Des repas entiers où la fourchette et le couteau se sont fait la guerre pour faire diversion sur l’appétit qui n’a jamais été là.
Plutôt des carottes que des chips et encore…il y a du sucre dans les carottes…
Se lever de table pour zapper le dessert et avaler une pomme à indice glycémique bas. Bannir l’alcool et boire de l’eau pour se remplir.
Les repas sont vus comme des ennemis plutôt que des moments de partage en famille. Caroline se nourrit. Vomit. Maigrit. 1m57, 38 kilos, Caroline est hospitalisée. Elle souffre d’anorexie. Une véritable maladie dont souffrent énormément de femmes et d’athlètes. Des moments de privations sévères où l’on soumet son corps à un contrôle total et le poids est un ennemi absolu, le gras n’en parlons pas.
Sur le chemin de l’acceptation Caroline se met à courir. Elle découvre la discipline et prend du muscle. Elle fait des courses et comme son poids plume lui permet d’accéder aux podiums elle continue. Le sport et la course à pied tout particulièrement lui permet de se réconcilier avec son corps. De transformer l’énergie et d’accepter le carburant : les protéines nourrissent ses muscles qui façonnent son corps.
Caroline conscientise peu à peu la nourriture qu’elle apporte à son corps physique. Elle apprivoise ce dernier pour qu’il devienne un allier. Sa famille joue un rôle prépondérant dans cette acceptation et l’accompagne magistralement dans son effort quotidien contre la maladie. Pour s’accepter soi-même. Caroline a décidé d’échanger régulièrement avec une professionnelle, au début une sophrologue avec laquelle la guérison était lente, puis bien entourée et aimée, Caroline avoue que l’amour de sa famille et de son ami ont été révélateur dans son chemin vers le bonheur. Son club de triathlon lui offre également une structure d’entrainement bienvenue dans son équilibre de vie !
Aujourd’hui Caroline est une femme épanouie, amoureuse de la vie et du sport. Elle a remporté un marathon et cette victoire représente bien plus. Une victoire sur l’estime de soi, sur la maladie. Sa maladie lui a donné des forces pour terminer des triathlons et continuer à préparer son Ironman 70.3 des Sables d’Olonne. Un défi de taille pour Caroline dont le mental est robuste comme l’acier. Caroline a su transformer sa maladie en force mentale grâce à l’amour des siens et l’appétit féroce de vivre. Nous lui souhaitons une belle préparation !