TRIATHLON INTERNATIONAL DE CANNES : Cannes fait fleurir le printemps

Article paru dans TrimaX-magazine n° 234 (février 2024) – rédaction : Jules Mignon / photos Activ’images

Troquer la tenue de soirée pour le néoprène, la sueur et l’adrénaline. C’est bien le programme du 26 au 28 avril prochain, lors du Triathlon International de Cannes. Le tapis rouge laissera place au tapis du parc de transition, pour le plus grand bonheur des triathlètes venus se confronter à un des triathlons devenus mythiques en France !

Cannes, terre de stars

Comme vous l’aurez compris, Cannes est très connue pour son festival et son défilé de stars. Mickaël Crouin, Laurent Lerousseau et leur équipe savent aussi faire venir des stars internationales. Sur les 10 éditions précédentes, nous avons pu voir s’imposer Lucy Charles-Barclay, Cameron Wurf, Emma Bilham, Jan Frodeno, Jeanne Collonge, Frederik Van Lierde, Tim Don, Clément Mignon, Marjolaine Pierré, et bien d’autres encore ! Aucun triathlon en France ne peut se vanter d’avoir eu autant de stars mondiales sur son événement. Mais quelle est la raison de vouloir venir participer à cet évènement devenu international ? Nous allons le découvrir grâce au directeur de course Mickaël Crouin.

Les parcours

Ce dernier a évolué d’année en année afin de permettre une meilleure organisation de course et ainsi une meilleure satisfaction athlète, que ce soit chez les professionnels, mais aussi les amateurs. L’édition 2024 partira de l’anse Ouest de « Bijou Plage » devant le Palm Beach. Les participants du triathlon M devront réaliser une seule boucle, tandis qu’une sortie à l’australienne est prévue pour le longue distance afin de réaliser les 2 000 mètres. La douceur printanière et le calme de la Méditerranée permettront aux athlètes de nager dans une eau transparente à température agréable.

Une fois le vélo enfourché, commence une belle carte postale, aussi dure que belle… Le parcours vélo est très proche de l’an dernier, malgré quelques changements. La distance M partira toujours direction Vallauris, puis prendra la direction de Pégomas, avant un retour sur Mandelieu et Cannes. 300 mètres de dénivelé positif sont au programme.

Côté distance L, quelques changements sont à prendre en compte, avec, comme à son habitude, le passage à Vallauris, à Pégomas, avant d’inverser au kilomètre 24 le sens de la boucle supplémentaire pour partir tout de suite vers le Col du Tanneron, puis de redescendre vers le lac de Saint-Cassien et sa vue imprenable. Au cours des 1 400 mètres de dénivelé positif, le parcours vélo passera par Val de Tignet, puis à nouveau Pégomas, pour rentrer direction Mandelieu et Cannes, afin de boucler les 86 km.

La dernière partie de ce triathlon se déroulera en bord de mer, avec une course à pied qui empruntera la Croisette, avant de passer au niveau du Port du Mourre Rouge d’un côté, et du Port Pierre Canto de l’autre. Un court passage dans les Jardins de la Roseraie, avant de terminer au Square de Verdun. « Le changement de sens sur une partie du parcours vélo nous permet d’avoir une partie roulante plus longue sur la fin. Il faudra donc avoir une gestion d’effort différente, et cela nous promet une belle bataille sur la course à pied ! » s’exclame Mickaël Crouin, le directeur de course.

Le choix de courses

En parallèle des triathlons M et L se déroulera pour la seconde fois le Xtrême Duo. Une nouveauté ajoutée au programme l’an passé qui avait séduit le public. « Nous avions eu des excellents retour l’an passé sur le Xtrême Duo, donc nous avons voulu le prolonger une année de plus, avec cette année, la possibilité de le faire en solo », nous indique le directeur de course.

Les parcours vélo et course à pied restent identiques au triathlon L qui partira plus tard dans la matinée. Le seul changement concerne la partie natation qui part de l’Île Sainte-Marguerite, avec une vue entière sur la baie de Cannes et son lever du soleil. L’objectif est donc de rejoindre l’Anse Est de « Bijou Plage » avant de partir dans l’arrière-pays cannois à vélo. Cette année, ce format sera limité à 200 participants, et il ne reste déjà que très peu de places…

L’attractivité de l’événement

Cannes est, depuis 2013, une course phare du début de saison de triathlon : par sa date, son lieu, ses paysages, sa météo… « Nous sommes la course référence du début de saison, sans label depuis une dizaine d’années, et aujourd’hui nous proposons encore une belle organisation, bien huilée, avec des nouveautés d’année en année, un plateau élite toujours aussi exceptionnel, une belle ambiance et un beau ravitaillement. Tout cela en partie grâce au soutien de la ville de Cannes et du département des Alpes-Maritimes que je remercie pour nous accompagner dans cette nouvelle édition, ainsi que Manuela Garreli, présidente de l’organisation du triathlon, qui a initié le Triathlon International de Cannes en 2013 », conclut Mickaël Crouin, que nous retrouverons à Cannes le 28 avril prochain.

Pour sa 11e édition, Mickaël et son équipe ont pour objectif d’atteindre les 3 000 participants sur l’ensemble des épreuves, contre 2 400 l’an passé. Un objectif ambitieux, mais réalisable, avec de plus en plus de vagues d’inscriptions à l’aube du début de saison.

Du côté des pros

L’événement est donc très prisé par les triathlètes Français et Internationaux, et qui d’autres que les lauréats de l’an passé pour nous en parler ? Nous avons pu recueillir quelques impressions de Clément Mignon et Marjolaine Pierré, qui espèrent revenir prochainement sur ce triathlon.

Marjolaine Pierré, lauréate 2023

Le Triathlon International de Cannes reste un super souvenir pour nous, d’une part car nous gagnons tous les 2 avec Clément, mais aussi car c’était le lieu parfait pour faire une course de rentrée. Cela donne vraiment un avant-goût de la saison au vu de la météo et de la forme que nous avons. J’en retiendrais une superbe organisation avec un excellent accueil. Nous avions pu reconnaitre le parcours quelques jours avant et heureusement car c’est malgré tout très exigeant à vélo, mais aussi très beau avec une très belle vue dans le Col du Tanneron. Je conseille quand même de garder un peu d’énergie pour la course à pied, qui elle aussi est usante, mais motivante aussi avec le public tout le long et les multiples passages sur la Croisette. Je ne retiens que du positif de cette course et vous encourage à y participer, vous ne le regretterez pas (rires) !

Clément Mignon, lauréat 2023

La date de ce triathlon est parfaite, et ça se voit d’ailleurs avec le nombre d’athlètes nationaux et internationaux qui s’alignent chaque année. La météo est vraiment très agréable, on peut profiter d’une mer transparente vraiment pas froide, suivi d’un parcours vélo assez exigeant mais agréable tout en gestion de l’effort, puis une course à pied assez cassante par endroits avec quelques relances, mais ça nous laisse l’occasion de voir plusieurs fois nos proches et tout le public, donc ce n’était que du bonheur et ça permet vraiment de voir le résultat d’un travail hivernal pour lancer la saison. Nul doute que nous reviendrons si le calendrier le permet !