PAR ROMUALD VINACE
PHOTOS F.BOUKLA ET A.BREBANT @ ACTIV’IMAGES

Le Liévin indoor Triathlon Festival se déroulera du 18 au 21 mars prochains avec, en point d’orgue, la coupe d’Europe de la discipline. Des formats ultra-courts, une ambiance de stade, des spectateurs au plus près des athlètes… la deuxième édition qui suscite déjà un réel engouement, s’annonce prometteuse. Répétition générale avec le Président du Triathlon Club Liévin et membre du comité d’organisation, Laurent Szewczyk. Show devant !

Comment s’annonce la deuxième édition du Liévin Triathlon Indoor Festival ?

Plutôt bien avec beaucoup plus de monde que l’an dernier, c’est une certitude et cela s’explique notamment de par les animations que l’on met en place en amont de la Coupe d’Europe de triathlon.

Vous attendez-vous à un embouteillage ?

Les courses Open sont d’ores et déjà complètes. Cela s’est rempli en 35 minutes. Avec les scolaires, CM1 et CM2 nous sommes à 1 200 élèves contre 900 l’an passé avec les seuls CM2, le jeudi et le vendredi. Le mercredi, sera, lui, réservé au triathlon UNSS pour lequel nous attendons plus de 350 participants. Ce rendez-vous avait connu un beau succès et nous tablons même sur la barre de 400 inscrits.

Cet événement touche donc un très large public…

Derrière ces animations, il y a aussi les centres sociaux et les quartiers prioritaires de la ville qui devraient drainer encore plus de monde et c’est très bien comme cela. C’est une grande satisfaction.

Aucune inquiétude pour le format Coupe d’Europe ?

Nous ne connaîtrons les start-lists qu’un mois avant le début de l’épreuve. Le champion de France Courte distance 2019, Aurélien Raphael sera là, Justine Guérard sera aussi de la partie. D’autres triathlètes français ont été contactés et certains préfèrent prendre le temps avant de confirmer.

Êtes-vous satisfait du positionnement du Liévin Triathlon Indoor Festival ?

Nous avons fait en sorte de bien le positionner par rapport au WTS et Abu Dhabi et Les Bermudes. Après, nous ne sommes pas ignorants du contexte. C’est une année olympique et ce rendez-vous ne fait pas partie des compétitions prioritaires et cadrées par la Fédération.

Il s’est pourtant, et en une seule édition, forgé un état d’esprit qui semble faire recette…

Liévin est le rendez-vous idéal pour ceux qui veulent découvrir le triathlon pour la simple raison que l’on peut tout voir. Oui, on voit tout de A à Z. De la natation à la course à pied et cela, au plus près des triathlètes. Le spectateur est assuré de ne pas louper une miette du spectacle.

Et les formats se prêtent aussi à l’indoor…

Tout à fait ! Les formats sont volontairement très courts, très rapides. C’est hyper spectaculaire. Sur la coupe d’Europe, le format le plus long c’est 150 m de natation, 3 km de vélo, 1 km de course à pied.

L’ambiance promet d’être chaude en mars prochain…

Par moment, c’est véritablement une ambiance de stade ! Quand les compétiteurs attaquent ou relancent sur la partie vélo par exemple, le public réagit tout de suite, il se lève. Le speaker pousse, joue le jeu. Liévin se transforme alors en arène le temps d’une épreuve.

« Aujourd’hui, on en met plein les yeux par le biais d’animations, d’écrans géants ou de jeux de lumière. Or, ce qui importe vraiment ici, c’est que la dimension sportive ne soit pas évincée. Elle doit être mise en avant, c’est la priorité »

Qu’est-ce-qui a changé depuis les premiers pas du triathlon dans un décor indoor, à Bordeaux en 1993 ?

Les formats sont plus spectaculaires, ça c’est une certitude. Les formats très, très rapides ne sont pas anodins et c’est comme cela que nous voyons le triathlon en indoor. À tout moment, tout peut se passer. C’est un atout réel pour le public.

Quelles sont les attentes sur ce deuxième Opus ?

De faire au moins aussi bien que l’année dernière et de s’appuyer sur une start-list aussi conséquente qui permet d’assister à des courses à rebondissements, de belles courses menées par de solides athlètes. L’an dernier, nous avions réussi à rassembler une soixantaine de garçons sur la Coupe d’Europe et un peu plus d’une quarantaine de féminines si ma mémoire ne me fait pas défaut. Pour autant, les contraintes d’espace-temps sont multiples ce qui limite grandement les possibilités d’accueil sur Liévin.

Et des surprises devraient agrémenter le plateau…

Il y aura des surprises au niveau des animations. Voilà une autre certitude. Liévin doit être un vrai show.

De quel show souhaiteriez-vous vous rapprocher en définitive. Avez-vous une référence en a matière ?

(Il réfléchit) Difficile à dire. A titre personnel et sans évoquer la dimension spectacle, j’aimerais essayer de retrouver l’ambiance du Liévin d’antan. Nous avions parfois, et simplement au travers des performances qui étaient réalisées, une ambiance de folie car ces exploits ne s’arrêtaient pas. Essayer d’avoir un stade qui pousse, qui pousse, c’est ça qui me fait vibrer. Aujourd’hui, on en met plein les yeux par le biais d’animations, d’écrans géants ou de jeux de lumière. Or, ce qui importe vraiment ici, c’est que la dimension sportive ne soit pas évincée. Elle doit être mise en avant, c’est la priorité.

C’est ce qui vous pousse à continuer aujourd’hui. Cette communion autour de la cause triathlon ?

Le triathlon avait plu. Nous avions eu le sentiment les athlètes autant que le public avait apprécié ce rendez-vous. La demande existe aussi. Tout simplement. Les collectivités locales nous suivent sur ce projet, signe qu’il est porteur, qu’il véhicule un message positif et peut aussi susciter des vocations. Le triathlon indoor de Liévin dépasse largement le cadre sportif.

Rendez-vous donc du 18 au 21 mars en tant que concurrents ou spectateurs !