Deuxième l’an passé au Pays d’Aix, la Belge Alexandra Tondeur revient pour une troisième fois consécutive sur la course. Après une préparation hivernale intensive, Alexandra espère maintenant être sacrée championne de l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix.
Alexandra bonjour, de retour à Aix-en-Provence où tu avais pris une très belle seconde place avec le meilleur temps à pied. Excitée à l’idée de reprendre le départ de cette course ?
J’ai commencé sur le circuit IRONMAN à Aix, en 2014. J’aime y courir, je m’y sens bien. Le parcours est très sélectif, à vélo et à pied. J’ai hâte de revenir en 2016!
Chaque année le niveau augmente sur le circuit IRONMAN, quelles sont tes ambitions pour le court terme (saison 2016-2017) ?
Oui, c’est clair, le niveau ne cesse de grimper. Il faut pouvoir être très en forme et ce le plus souvent sur l’année! C’est un circuit très exigeant, très pro. Je voudrais me qualifier pour les Championnats du Monde en Australie. J’ai envie d’entamer piano ma transition vers le full également. Ceci dit, je ne suis que dans ma 3ème année sur le longue distance, je suis toujours en phase d’apprentissage.
Comment fut ta préparation hivernale ? Tu aurais dû débuter ta saison au Panama…
J’ai eu une préparation très compliquée, très chahutée, interrompue par quelques semaines de surentrainement…malheureusement. J’ai du m’entrainer tout l’hiver en Belgique (ma bourse de sponsoring ne me permettant qu’un stage de 2 semaines à Lanzarote). De fait, j’ai souffert physiquement avec le froid et l’humidité. J’ai eu de très gros creux mais cela est derrière moi. J’espère que la saison se passera bien malgré tout cela….
Quelles sont tes points forts, ton format idéal, ton type de parcours préféré ?
J’ai une course à pied qui est plutôt correcte. J’aime le format 70.3 tel que Aix ou Wiesbaden, assez exigeant mais avec des portions très roulantes. Ceci dit, j’ai adoré mon premier full, je pense que la distance me conviendra bien, je l’espère.
Quelle est ta philosophie d’entrainement et ta philosophie dans la vie de tous les jours ?
A l’entrainement, j’essaie d’être très pro, le plus possible. J’essaie d’aller au bout de ce que je fais et de le faire le mieux possible. Je ne supporte ni l’abandon, ni l’échec. Je me remets souvent en question (peut être trop).
Dans ma vie de tous les jours l’entrainement prend la moitié de mon temps, l’autre moitié j’essaie de la vivre avec les personnes qui comptent pour moi. Essayer de repenser régulièrement qu’il ne faut pas vivre trop sérieusement, plutôt chercher le bonheur simple, sans chichi.
Pour finir, quel est ton regard sur le triathlon féminin ? As-tu des amies parmi les triathlètes professionnelles ?
J’adore le triathlon parce que les hommes et les femmes sont mis quasiment sur un même pied d’égalité. On court les mêmes distances que les hommes. On doit juste encore se battre un peu plus pour avoir la même visibilité qu’eux auprès des médias…
Je suis très solitaire et très renfermée sur mon clan. J’apprécie de revoir certaines triathlètes que j’apprécie beaucoup (Jeanne C, Charlotte M, Camilla P, Tine D,…) mais ça s’arrête là.