L’ancienne gloire du basket français Richard Dacoury à l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix.
A 55 ans, l’ancien champion de basket s’est prit de passion pour le triathlon. Nous l’avions vu l’an dernier à l’IRONMAN France Nice qu’il avait terminé en 13h41’26, mais aussi dans la promotion du triathlon à travers diverses animations. Le 3 Mai prochain, Richard sera présent sur l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix avec un objectif simple, s’amuser !
Richard, tu continues sur la lancée de ton dernier IRONMAN à Nice, quels sont les particularités de ce sport qui t’attirent ?
Sa variété, son côté ludique, le fait de pratiquer 3 sports différents nous ferait presque oublier la difficulté de l’effort dans son ensemble. Et puis le défi hors norme que représente l’IRONMAN, c’est quelque chose qui ne peut te laisser indifférent. C’est un étonnant mélange de sport « extrême » et d’aventure intérieure. Extrême parce que physiologiquement c’est très exigeant, aventure intérieure car on se découvre dans cet effort, on touche ses limites, on les repousse et il n’y a jamais rien d’acquis. Mais quelles émotions à l’arrivée ! C’est extraordinaire !
Tes années à haut-niveau en Basket te servent-elles dans des efforts longs durés telles que l’IRONMAN ou l’IRONMAN 70.3 ?
Absolument pas, hélas… Physiologiquement on n’est pas dans les mêmes filières, psychologiquement on est seul face à son challenge, pas de coéquipier pour vous aider à le réussir, ce sport est définitivement aux antipodes de ce que j’ai pu vivre en tant que basketteur. Seul peut-être mon mental d’ancien athlète de haut-niveau m’a aidé et encore…
Pensais-tu, durant ta carrière de basketteur, pratiquer le triathlon ou cette passion est venue au fil du temps ? Peux-tu nous parler de tes débuts dans ce sport ?
Jamais tout au long de ma carrière je n’aurais envisagé un jour de pratiquer le triathlon. Je vais peut-être vous surprendre, mais je n’ai aucune prédisposition pour les efforts de longue durée. Je n’aime pas courir longtemps (c’est traumatisant pour les articulations lorsque l’on pèse 100kg et qu’on mesure près de 2 mètres), je n’avais jamais fait de vélo de route et jamais nagé plus de 500m d’affilé avant 2010. En revanche j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour ces athlètes extraordinaires. Je me souviens en particulier d’avoir été impressionné dans les années 80 par les exploits de Mark Allen, à Nice notamment.
Ce sport n’était pas pour moi, j’en étais sûr, trop dur, trop chronophage, trop tout… ! Il a fallu que je le redécouvre sur le Triathlon de Paris, il y a 4 ans, alors que j’allais voir ma femme qui travaillait sur l’événement, pour me rendre compte qu’il existait d’autres formats plus accessibles que l’IRONMAN, et enfin accepter l’invitation des organisateurs à y participer l’année d’après sur un CD. J’ai adoré, même si j’en ai bavé. L’accueil, l’ambiance, l’effort même, m’ont emballé. Pourtant je jurais les grands dieux que jamais je ne passerais aux formats supérieurs. Une rencontre avec Didier, le président et Christophe, le coach en chef du club d’Issy Triathlon m’a fait craquer. Ils m’ont assuré que si je suis suivais leur préparation je serai Finisher d’un IRONMAN. J’ai dû résister environ 15’’ avant que le challenge soit le plus fort et que je leur tape dans la main. C’était en septembre 2013. Fin juin 2014 à Nice, j’étais le plus heureux des hommes lorsque je franchissais la ligne d’arrivée de l’IRONMAN France Nice et tombais en larmes (de joie) dans les bras de ma femme et de ma fille. Merci au club d’Issy Triathlon de m’avoir si bien accueilli, sans eux je n’y serais pas parvenu et un immense merci aussi à Yves Cordier qui m’a si gentiment invité à participer à l’IRONMAN France Nice.
Quels sont tes objectifs dans le futur ?
Vivre encore de telles émotions ! Le futur proche pour moi c’est de participer à nouveau à l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix et de revenir à Nice en juin pour un nouvel IRONMAN…avant qui sait de relever de nouveaux défis ! Lesquels ? Je ne sais pas encore mais je sais qu’il en existe plein et que le moment venu je n’aurais que l’embarras du choix…
Un médaillé Olympique …de ski acrobatique à l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix.
Sébastien Foucras a illuminé le ski français dans les années 90. Spécialiste du saut à ski acrobatique, Sébastien a été médaillé d’argent en 1998 à Nagano aux Jeux Olympiques d’hiver, et a 26 podiums en coupe du monde à son actif. Il est en partie fondateur de l’événement Les Etoiles du Sport qui réunissent les plus grands athlètes français et les espoirs de demain.
Sébastien, bienvenue à l’IRONMAN 70.3 Pays d’Aix, est-ce le triathlon le plus long auquel tu as participé ?
Oui, mon expérience se limite à 1 participation au triathlon de Paris !
D’où vient cette passion pour le triathlon ?
Une passion qui est arrivée sur la pointe des pieds ! En effet, plutôt coureur, je me suis laissé embarquer dans des challenges de copains puis chemin faisant, j’ai vu que mes genoux appréciaient le vélo et la natation !
Tes qualités de skieur et ton passif de haut-niveau te servent-ils dans le triathlon ? De quelle manière ?
Pas du tout concernant l’effort car je faisais une discipline explosive qui durait 2 fois 3 secondes ! En revanche le mental nécessaire pour aller au bout m’aide.
Quels sont tes projets et activités depuis que tu as arrêté le sport de haut-niveau ?
J’ai créé avec Benoit Eycken mon ami et associé, Alizeum, groupe conseil en communication et événementiel, au sein duquel nous avons créé il y a 13 ans les Étoiles du sport.
Cet événement unique et fédérateur constitue un véritable exemple de solidarité intergénérationnelle au plus haut niveau du sport français : une main tendue aux jeunes Espoirs pour leur permettre de s’enrichir de l’expérience de leurs aînés et d’acquérir plus rapidement la maturité des grands champions. Rassembler l’élite du sport français d’aujourd’hui et de demain, autour d’un projet fort : « Les Champions d’aujourd’hui parrainent les champions de demain »
As-tu un grand défi sportif dans les années à venir ?
Devenir IRONMAN !