Les 7 et 8 juillet derniers, le Triathlon de Paris envoyait près de 4500 participants dans la Seine.
Photo : DUCLOUX/SIPA
Prévu les 6 et 7 juillet prochains, le 7e Triathlon de Paris est menacé d’annulation faute d’accord de la préfecture de police de Paris pour organiser une épreuve de natation dans la Seine.
Grand succès populaire l’an dernier avec près de 4500 participants en maillot de bain au pied de la tour Eiffel, le Triathlon de Paris 2013 attend toujours d’enregistrer son premier candidat. Et pour cause, les inscriptions restent désespérément fermées à six mois du départ prévu les 6 et 7 juillet prochains. Le comité d’organisation attend encore le feu vert de la préfecture de police (PP) afin d’obtenir une dérogation à l’interdiction de baignade dans la Seine. Pour la première fois depuis 2010, les autorités rechignent à donner leur accord pour des motifs officiellement sanitaires.
Réponse attendue avant fin février
« Nous ne sommes pas suffisamment proches de l’événement pour nous prononcer sur la qualité de l’eau début juillet » élude-t-on à la préfecture. De leur côté, les organisateurs espèrent une réponse d’ici la fin du mois. « Début mars, il sera difficile de rattraper le temps perdu, notamment pour les financements », explique Bernard Saint-Jean, le directeur général du Triathlon. Pour la dernière édition, les inscriptions avaient été lancées près de neuf mois avant le départ. Fort du succès historique de 2012, l’organisation espérait devenir cette année le premier triathlon européen devant Barcelone.
Le Triathlon de Paris est d’ailleurs la dernière épreuve à avoir reçu une autorisation de baignade dans la Seine. Un mois après la tenue de l’épreuve l’an passé, la PP adoptait un refus « de principe » pour les futures demandes en vertu d’une qualité de l’eau jugée « insuffisante ». Deux traversées, l’une à la nage, l’autre en palmes, avaient dû être annulées. Si la préfecture maintenait sa position, la direction du Triathlon pourrait opter pour une annulation pure et simple à moins qu’elle ne choisisse de délocaliser l’épreuve de natation au Bois de Boulogne, comme entre 2007 et 2009. Une alternative moins prestigieuse que la Seine pour attirer sponsors et triathlètes…
Source METRO